CIMETIERES ALLEMANDS et vestiges
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CIMETIERES ALLEMANDS et vestiges
article de Vincent Fouquet http://www.courrier-picard.fr/67944/article/2017-11-01/de-rares-vestiges-laisses-par-les-allemands-dans-le-santerre
Première guerre mondiale :
Onze cimetières militaires allemands se trouvent dans le secteur :
Bray-sur-Somme (1 119 corps),
Caix (1 264),
Andechy (2 251),
Proyart (4 643),
Roye (6 545),
Manicourt (7 326),
Montdidier (8 051),
Rancourt (11 422),
Fricourt (17 027) et
Vermandovillers (22 632).
Soit 84 920 corps reposant dans des sites références et ouverts au public.
LES VESTIGES dans le santerre
Pour aller de Ham à Nesle, en empruntant la D 930, vous franchirez une petite rivière, l’Allemagne, longue de 13,1 km, qui se jette dans la Somme à Voyennes.
Le long de la D 6 (Péronne – Roisel), coule la Cologne, longue de 23 km, qui se jette aussi dans la Somme, à Péronne.
Deux noms faisant inévitablement penser à l’autre côté du Rhin.
Des souvenirs de l’occupation durant la Première Guerre mondiale ? Pas du tout : ces noms existaient déjà avant le début du conflit.
Les Allemands ont quand même laissé des souvenirs de leur passage, il y a 100 ans, dans la Somme.
Souvenirs rares, souvenirs abîmés, situés quasi essentiellement sur des terrains privés.
Et quand des Allemands se présentent à l’office de tourisme de Péronne (seulement 3 % des visiteurs, mais le chiffre augmente peu à peu), c’est « surtout pour connaître les sites de la Grande Guerre, sans demande particulière, ni de site, ni de cimetière, ni de tombe, explique Émilie Duchaufour, de l’office de tourisme de Péronne.
Nous en avons eu un peu plus en 2014 et en 2016. »
« Les renseignements sont rares, et les historiens s’intéressent beaucoup plus aux Français
et Britanniques »
Daniel Therby, historien péronnais
Onze cimetières militaires allemands se trouvent dans le secteur : Bray-sur-Somme (1 119 corps), Caix (1 264), Andechy (2 251), Proyart (4 643), Roye (6 545), Manicourt (7 326), Montdidier (8 051), Rancourt (11 422), Fricourt (17 027) et Vermandovillers (22 632). Soit 84 920 corps reposant dans des sites références et ouverts au public.
Tout le contraire des rares vestiges laissés par l’armée allemande, après 1917.
La plupart sont des bunkers, surtout sur le front sud de la Somme.
Dans le secteur de Chaulnes, par exemple, une tour d’observation dans le parc du château. Combles et Guillemont possèdent encore des abris bétonnés, profonds, disposant d’au moins deux sorties.
Quelques vestiges de tours d’observation existent aussi entre Fouquescourt et Rouvroy-en-Santerre ou à Curchy et Étalon.
Tous sont dans des propriétés privées et difficilement visibles. Au moins autant que les renseignements les concernant : « Ils sont rares, et les historiens s’intéressent beaucoup plus aux Français et Britanniques », concède Daniel Therby, historien local.
Le seul véritable dernier vestige, encore en excellent état et facilement accessible, se situe à Flaucourt, route de Péronne. Une sorte de monument érigé en briques rouges. Un mur d’un mètre de large, 5 mètres de haut et 6 mètres de large sur lequel est écrit « Zur ehre der fur kaiser und reich gefallenen söhne deutschlands », ce qui signifie : « En l’honneur des fils de l’Allemagne, qui sont tombés pour l’empereur et pour le Reich. »
Des vestiges allemands liés au Santerre, on en trouve aussi dans des écrits, comme ceux qu’un soldat de l’Axe écrit en 1918, se plaignant de Fontaine-sous-Montdidier : « Le froid, la boue, ne pas se laver pendant trois semaines ont conduit à faire de ce village mon pire souvenir. »
Ce soldat, c’est Adolf Hitler, dont le régiment est mis à l’honneur à Chaulnes (lire ci-contre). Un monument qui n’attire pas non plus la foule. « Une cinquantaine d’Allemands viennent chaque année devant ce monument, dont on ne sait pas grand-chose », témoigne le voisin.
http://www.courrier-picard.fr/67944/article/2017-11-01/de-rares-vestiges-laisses-par-les-allemands-dans-le-santerre
Première guerre mondiale :
Onze cimetières militaires allemands se trouvent dans le secteur :
Bray-sur-Somme (1 119 corps),
Caix (1 264),
Andechy (2 251),
Proyart (4 643),
Roye (6 545),
Manicourt (7 326),
Montdidier (8 051),
Rancourt (11 422),
Fricourt (17 027) et
Vermandovillers (22 632).
Soit 84 920 corps reposant dans des sites références et ouverts au public.
LES VESTIGES dans le santerre
Pour aller de Ham à Nesle, en empruntant la D 930, vous franchirez une petite rivière, l’Allemagne, longue de 13,1 km, qui se jette dans la Somme à Voyennes.
Le long de la D 6 (Péronne – Roisel), coule la Cologne, longue de 23 km, qui se jette aussi dans la Somme, à Péronne.
Deux noms faisant inévitablement penser à l’autre côté du Rhin.
Des souvenirs de l’occupation durant la Première Guerre mondiale ? Pas du tout : ces noms existaient déjà avant le début du conflit.
Les Allemands ont quand même laissé des souvenirs de leur passage, il y a 100 ans, dans la Somme.
Souvenirs rares, souvenirs abîmés, situés quasi essentiellement sur des terrains privés.
Et quand des Allemands se présentent à l’office de tourisme de Péronne (seulement 3 % des visiteurs, mais le chiffre augmente peu à peu), c’est « surtout pour connaître les sites de la Grande Guerre, sans demande particulière, ni de site, ni de cimetière, ni de tombe, explique Émilie Duchaufour, de l’office de tourisme de Péronne.
Nous en avons eu un peu plus en 2014 et en 2016. »
« Les renseignements sont rares, et les historiens s’intéressent beaucoup plus aux Français
et Britanniques »
Daniel Therby, historien péronnais
Onze cimetières militaires allemands se trouvent dans le secteur : Bray-sur-Somme (1 119 corps), Caix (1 264), Andechy (2 251), Proyart (4 643), Roye (6 545), Manicourt (7 326), Montdidier (8 051), Rancourt (11 422), Fricourt (17 027) et Vermandovillers (22 632). Soit 84 920 corps reposant dans des sites références et ouverts au public.
Tout le contraire des rares vestiges laissés par l’armée allemande, après 1917.
La plupart sont des bunkers, surtout sur le front sud de la Somme.
Dans le secteur de Chaulnes, par exemple, une tour d’observation dans le parc du château. Combles et Guillemont possèdent encore des abris bétonnés, profonds, disposant d’au moins deux sorties.
Quelques vestiges de tours d’observation existent aussi entre Fouquescourt et Rouvroy-en-Santerre ou à Curchy et Étalon.
Tous sont dans des propriétés privées et difficilement visibles. Au moins autant que les renseignements les concernant : « Ils sont rares, et les historiens s’intéressent beaucoup plus aux Français et Britanniques », concède Daniel Therby, historien local.
Le seul véritable dernier vestige, encore en excellent état et facilement accessible, se situe à Flaucourt, route de Péronne. Une sorte de monument érigé en briques rouges. Un mur d’un mètre de large, 5 mètres de haut et 6 mètres de large sur lequel est écrit « Zur ehre der fur kaiser und reich gefallenen söhne deutschlands », ce qui signifie : « En l’honneur des fils de l’Allemagne, qui sont tombés pour l’empereur et pour le Reich. »
Des vestiges allemands liés au Santerre, on en trouve aussi dans des écrits, comme ceux qu’un soldat de l’Axe écrit en 1918, se plaignant de Fontaine-sous-Montdidier : « Le froid, la boue, ne pas se laver pendant trois semaines ont conduit à faire de ce village mon pire souvenir. »
Ce soldat, c’est Adolf Hitler, dont le régiment est mis à l’honneur à Chaulnes (lire ci-contre). Un monument qui n’attire pas non plus la foule. « Une cinquantaine d’Allemands viennent chaque année devant ce monument, dont on ne sait pas grand-chose », témoigne le voisin.
http://www.courrier-picard.fr/67944/article/2017-11-01/de-rares-vestiges-laisses-par-les-allemands-dans-le-santerre
Dernière édition par Veiovis le Ven 3 Nov - 7:55, édité 1 fois
Re: CIMETIERES ALLEMANDS et vestiges
http://www.courrier-picard.fr/67944/article/2017-11-01/de-rares-vestiges-laisses-par-les-allemands-dans-le-santerre
Par Le Courrier Picard Wednesday, Novembre 1, 2017
La rue Jean-Lebas à Chaulnes, à quelques mètres de l’espace socioculturel, a la particularité d’avoir, tout près du terrain de pétanque, un mémorial en pierres blanches, sur lequel quelques inscriptions en allemand restent lisibles.
Ce monument est dédié au 16e régiment d’infanterie bavarois de réserve.
Un régiment qui a été celui dans lequel était engagé Adolf Hitler en août 1914, et dans lequel il a combattu durant la Bataille de la Somme.
Il a même été blessé à la cuisse près de Bapaume (Pas-de-Calais au nord-est d’Albert), le 5 octobre 1916. Ce qui lui vaudra le grade de caporal dans un premier temps, puis la Croix de fer en 1918.
Initialement, ce monument n’était pas installé le long de la rue Jean-Lebas, mais près d’un petit chemin, situé dans un bois, à quelques centaines de mètres de là.
En 1992, il a été déplacé par de jeunes Allemands volontaires venus aider la direction du service d’entretien des sépultures militaires allemandes (Sesma).
À l’intérieur de ce monument a été retrouvée une bouteille contenant la liste des noms des soldats allemands. Celle liste est aujourd’hui à l’Historial de Péronne.
article de Vincent Fouquet http://www.courrier-picard.fr/67944/article/2017-11-01/de-rares-vestiges-laisses-par-les-allemands-dans-le-santerre
Par Le Courrier Picard Wednesday, Novembre 1, 2017
Un monument à la gloire du régiment de Hitler à Chaulnes
La rue Jean-Lebas à Chaulnes, à quelques mètres de l’espace socioculturel, a la particularité d’avoir, tout près du terrain de pétanque, un mémorial en pierres blanches, sur lequel quelques inscriptions en allemand restent lisibles.
Ce monument est dédié au 16e régiment d’infanterie bavarois de réserve.
Un régiment qui a été celui dans lequel était engagé Adolf Hitler en août 1914, et dans lequel il a combattu durant la Bataille de la Somme.
Il a même été blessé à la cuisse près de Bapaume (Pas-de-Calais au nord-est d’Albert), le 5 octobre 1916. Ce qui lui vaudra le grade de caporal dans un premier temps, puis la Croix de fer en 1918.
Initialement, ce monument n’était pas installé le long de la rue Jean-Lebas, mais près d’un petit chemin, situé dans un bois, à quelques centaines de mètres de là.
En 1992, il a été déplacé par de jeunes Allemands volontaires venus aider la direction du service d’entretien des sépultures militaires allemandes (Sesma).
À l’intérieur de ce monument a été retrouvée une bouteille contenant la liste des noms des soldats allemands. Celle liste est aujourd’hui à l’Historial de Péronne.
article de Vincent Fouquet http://www.courrier-picard.fr/67944/article/2017-11-01/de-rares-vestiges-laisses-par-les-allemands-dans-le-santerre
Le Quesnel : le forum :: LE QUESNEL et son passé - HISTOIRE :: CIMETIERES - monuments aux morts - GUERRE :: les cimetières
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