le grand orgue
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le grand orgue
Les grandes orgues : oeuvre exécutée par les Religieux de l'abbaye de Valloires. (page 375 de la monographie de l'abbé Leroy)
L'orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L'orgue est joué à l’aide d'au moins un clavier et le plus souvent d’un pédalier.
Chaque grand instrument est un ouvrage unique. Il est adapté au local qui l’abrite, à sa destination musicale ou liturgique, à l’importance du budget qui a pu lui être consacré : par nature, l'orgue est fabriqué sur mesure et surtout à la main. C'est donc une fabrication qui occupe beaucoup d'artisans hautement qualifiés, en faisant un instrument extrêmement coûteux, que ce soit en facture, en maintenance ou en restauration. À titre d'exemple une restauration d'un orgue de type symphonique d'une cinquantaine de jeux peut coûter plus de 900 000 €
l'appareil est sensible à l'humidité et le restaurer oblige à une maintenance continuelle.
Quelle que soit la taille de l’instrument, l’orgue est composé des éléments suivants :
la console, regroupant claviers et commandes.
la soufflerie, regroupant réservoirs et production de vent.
le sommier, permettant l’accès du vent aux tuyaux.
la tuyauterie, englobant le matériel sonore.
Ces éléments peuvent être regroupés en totalité ou en partie dans un meuble appelé buffet. Il peut y avoir plusieurs buffets distincts.
Dans les églises, le buffet peut être situé à différents endroits, plus ou moins favorables à l’acoustique. Ici dans l'église de LE QUESNEL il est situé en tribune, au-dessus du portail occidental.
Les orgues ont souvent un rôle décoratif important.
Le buffet (en bois), dont les deux fonctions initiales sont de cacher et protéger, joue également un rôle essentiel de porte-voix et de résonateur ; il constitue souvent chez les anciens une œuvre d’ébénisterie très travaillée témoignant du style de son époque, alternant parties de menuiserie richement sculptée et espaces occupés par les tuyaux de montre disposés en plate-faces et tourelles de nombre varié (2, 3, ou plus, et ici, 2 tourelles pour LE QUESNEL). Dans la tradition française, le bois est généralement brut.
LA CONSOLE
C’est l’organe de commande de l’instrumentiste. La console regroupe les éléments suivants:
le ou les claviers (ici 2 claviers), superposés et étagés en retrait l’un par rapport à l’autre de bas en haut ;
le pédalier,
les appels de registres, de part et d'autre des claviers ;
les appels ou annulateurs de jeux de combinaisons ;
les accouplements qui permettent d'accoupler entre eux les claviers, c'est-à-dire qu’une note jouée sur un clavier sera également jouée sur l’autre ;
les tirasses qui permettent d'accoupler les claviers au pédalier ;
le banc sur lequel s'assoit l'organiste et qui surplombe le pédalier
...
Les claviers commandent chacun des plans sonores de l’orgue : ils prennent alors le nom du plan sonore qu’ils commandent. Ces noms peuvent d’ailleurs varier. Ils comprennent en principe, de nos jours, 56 ou 61 notes mais peuvent en comporter moins suivant l'époque ou le style de leur construction.
Les marches du pédalier, sont des touches, et correspondent à des notes.
LA SOUFLERIE
la production de l’air sous pression est confiée à un ventilateur électrique dont le bruit du moteur doit évidemment être aussi faible que possible. Il convient, pour des questions de température et d'hygrométrie, que l’air soit aspiré dans le même environnement que l’orgue qu’il alimente.
L'orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L'orgue est joué à l’aide d'au moins un clavier et le plus souvent d’un pédalier.
Chaque grand instrument est un ouvrage unique. Il est adapté au local qui l’abrite, à sa destination musicale ou liturgique, à l’importance du budget qui a pu lui être consacré : par nature, l'orgue est fabriqué sur mesure et surtout à la main. C'est donc une fabrication qui occupe beaucoup d'artisans hautement qualifiés, en faisant un instrument extrêmement coûteux, que ce soit en facture, en maintenance ou en restauration. À titre d'exemple une restauration d'un orgue de type symphonique d'une cinquantaine de jeux peut coûter plus de 900 000 €
l'appareil est sensible à l'humidité et le restaurer oblige à une maintenance continuelle.
Quelle que soit la taille de l’instrument, l’orgue est composé des éléments suivants :
la console, regroupant claviers et commandes.
la soufflerie, regroupant réservoirs et production de vent.
le sommier, permettant l’accès du vent aux tuyaux.
la tuyauterie, englobant le matériel sonore.
Ces éléments peuvent être regroupés en totalité ou en partie dans un meuble appelé buffet. Il peut y avoir plusieurs buffets distincts.
Dans les églises, le buffet peut être situé à différents endroits, plus ou moins favorables à l’acoustique. Ici dans l'église de LE QUESNEL il est situé en tribune, au-dessus du portail occidental.
Les orgues ont souvent un rôle décoratif important.
Le buffet (en bois), dont les deux fonctions initiales sont de cacher et protéger, joue également un rôle essentiel de porte-voix et de résonateur ; il constitue souvent chez les anciens une œuvre d’ébénisterie très travaillée témoignant du style de son époque, alternant parties de menuiserie richement sculptée et espaces occupés par les tuyaux de montre disposés en plate-faces et tourelles de nombre varié (2, 3, ou plus, et ici, 2 tourelles pour LE QUESNEL). Dans la tradition française, le bois est généralement brut.
LA CONSOLE
C’est l’organe de commande de l’instrumentiste. La console regroupe les éléments suivants:
le ou les claviers (ici 2 claviers), superposés et étagés en retrait l’un par rapport à l’autre de bas en haut ;
le pédalier,
les appels de registres, de part et d'autre des claviers ;
les appels ou annulateurs de jeux de combinaisons ;
les accouplements qui permettent d'accoupler entre eux les claviers, c'est-à-dire qu’une note jouée sur un clavier sera également jouée sur l’autre ;
les tirasses qui permettent d'accoupler les claviers au pédalier ;
le banc sur lequel s'assoit l'organiste et qui surplombe le pédalier
...
Les claviers commandent chacun des plans sonores de l’orgue : ils prennent alors le nom du plan sonore qu’ils commandent. Ces noms peuvent d’ailleurs varier. Ils comprennent en principe, de nos jours, 56 ou 61 notes mais peuvent en comporter moins suivant l'époque ou le style de leur construction.
Les marches du pédalier, sont des touches, et correspondent à des notes.
LA SOUFLERIE
la production de l’air sous pression est confiée à un ventilateur électrique dont le bruit du moteur doit évidemment être aussi faible que possible. Il convient, pour des questions de température et d'hygrométrie, que l’air soit aspiré dans le même environnement que l’orgue qu’il alimente.
Dernière édition par Veiovis le Dim 2 Aoû - 18:13, édité 3 fois
Re: le grand orgue
en 1885, restauration des orgues sous la direction de M. SANDFORD et aux frais du château.
Re: le grand orgue
Toutes les photos sont bien celles des orgues de Le Quesnel. Elles sont en très mauvais état.
Sur la photo de la console (ici, ci-dessus), on distingue la poussière, et les crottes de pigeons.
Sur la photo de la console (ici, ci-dessus), on distingue la poussière, et les crottes de pigeons.
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