les cloches
Le Quesnel : le forum :: LE QUESNEL et son passé - HISTOIRE :: ARCHITECTURE : les monuments :: l'église
Page 1 sur 1
les cloches
les cloches
la plus grosse : Marie-Emma-Zélie 1864
Voici la 4ème cloche qui a eu pour parrain "M. l'abbé MAURISSE curé du QUESNEL et pour marraine Mme Marie-Charlotte-Alexandrine DU FRESNE, dame du QUESNEL".
En 1864, cette grosse cloche fut bénite par M. MOREL, vicaire général. On y voit les armes des BLIN DE BOURDON et on y lit l'inscription suivante :
D.O.M. *
L'an de N. S. 1864
Pie IX étant Pape
Napoléon III empereur
J'ai été bénite par M. B. MOREL, vicaire général de Mgr Jacques-Antoine BOUDINET, III. et Rév. évêque d'Amiens, assisté de M.P. HURDEQUINT, chan. hon., curé du Quesnel et j'ai été nommée Marie-Emma-Zélie par M. Marie-Alexandre-Raoul, Vte Blin de Bourdon et Melles Emma et Zélie Blin de Bourdon. M. Le Vte Charles Blin de Bourdon, père, étant président de la fabrique.
* D.O.M. Deo Optimo Maximo : A Dieu très bon et très grand
" />
la plus grosse : Marie-Emma-Zélie 1864
En 1864, cette grosse cloche fut bénite par M. MOREL, vicaire général. On y voit les armes des BLIN DE BOURDON et on y lit l'inscription suivante :
D.O.M. *
L'an de N. S. 1864
Pie IX étant Pape
Napoléon III empereur
J'ai été bénite par M. B. MOREL, vicaire général de Mgr Jacques-Antoine BOUDINET, III. et Rév. évêque d'Amiens, assisté de M.P. HURDEQUINT, chan. hon., curé du Quesnel et j'ai été nommée Marie-Emma-Zélie par M. Marie-Alexandre-Raoul, Vte Blin de Bourdon et Melles Emma et Zélie Blin de Bourdon. M. Le Vte Charles Blin de Bourdon, père, étant président de la fabrique.
* D.O.M. Deo Optimo Maximo : A Dieu très bon et très grand
" />
Dernière édition par Veiovis le Ven 31 Juil - 7:59, édité 7 fois
Re: les cloches
il s'agit de la petite cloche gong à gauche
il y a 2 autres cloches à droite
à droite également on trouve une chaîne pour faire basculer la cloche
Il s'agit de la 5ème cloche, appelée Renée Thérèse Marie
5e cloche 1947 Renée Thérèse Marie
Inscriptions sur la cloche :
"l'an 1947, le 31 août, j'ai été baptisée en l'église de Le Quesnel-en -Santerre par Monseigneur DROULERS, évêque d'Amiens. Je m'appelle Renée Thérèse Marie. J'ai eu pour parrain M. le Comte René de LUSSAC Blin de BOURDON, pour marraine Melle Thérèse de LUSSAC. Sa deuxième marraine est Mademoiselle Françoise SENE."
il y a 2 autres cloches à droite
à droite également on trouve une chaîne pour faire basculer la cloche
Il s'agit de la 5ème cloche, appelée Renée Thérèse Marie
5e cloche 1947 Renée Thérèse Marie
Inscriptions sur la cloche :
"l'an 1947, le 31 août, j'ai été baptisée en l'église de Le Quesnel-en -Santerre par Monseigneur DROULERS, évêque d'Amiens. Je m'appelle Renée Thérèse Marie. J'ai eu pour parrain M. le Comte René de LUSSAC Blin de BOURDON, pour marraine Melle Thérèse de LUSSAC. Sa deuxième marraine est Mademoiselle Françoise SENE."
Dernière édition par Veiovis le Ven 31 Juil - 7:49, édité 5 fois
Re: les cloches
une des 3 petites cloches
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
il s'agit de la 3ème cloche, nommée
"Alexandrine Charlotte par M. le Seigneur BLIN de BOURDON, gentilhomme de la chambre du roi, membre de la chambre des députés, préfet du département du Pas-de-Calais, officier de l'ordre royal de la légion d'honneur et de l'ordre de HOLENHOHE et par Mme Charlotte LE FORT du Quesnel"
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
il s'agit de la 3ème cloche, nommée
"Alexandrine Charlotte par M. le Seigneur BLIN de BOURDON, gentilhomme de la chambre du roi, membre de la chambre des députés, préfet du département du Pas-de-Calais, officier de l'ordre royal de la légion d'honneur et de l'ordre de HOLENHOHE et par Mme Charlotte LE FORT du Quesnel"
Dernière édition par Veiovis le Ven 31 Juil - 7:54, édité 3 fois
Re: les cloches
au XVIIe siècle, l'ancienne église comportait déjà 3 cloches.
- la 1ère pesait 740 kg (1636 livres)
- la 2e pesait 538 kg (1187 livres)
- la 3e pesait 401 kg (885 livres)
Elles furent fondues sur place en 1698 par l'association Nicolas II, Philippe II et Charles CAVILLIER, de CARREPUITS;
en 1735, la seconde des 3 cloches était à refondre
Cette refonte eu lieu le 12/09/1735 à CARREPUITS.
en 1776, le jour de la St Jean Baptiste la plus forte des 3 se fendit
le dimanche suivant il est décidé "qu'au lieu de 3 cloches, il en serait fait 4 concordantes, sur les notes fa, mi ré, ut.
Que des 4, les 3 plus fortes seront au moins de la puissance et de la grosseur des 3 actuelles"
qu'il faudrait rajouter du métal pour la 4e et plus petite des 4
C'est le fondeur Philippe CAVILIER, fondeur à CARREPUITS qui s'en chargea.
les cloches furent fondues avec celles de Mortemer et de l'abbaye St Vincent de LAON le 16 ou 17 juillet 1777.
le registre de Cavillier porte "cette sonnerie est bien fondue. L'accord est doux et agréable. La quarte est mineure. Elles sont bonnes et belles. Métal entre deux. La grosse forte, pour son ton de voix, celui de fa haut, c'est-à-dire qu'elle est un quart de ton plus élevé" (page 450 monographie 1911 de l'abbé LEROY)
nouvelles cloches :
- la 1ère pèse 851 kg (1877 livres)
- la 2de pèse 612 kg (1351 livres)
- la 3e pèse 444 kg (981 livres)
- la 4e pèse 354 kg (782 livres)
sous la révolution, elles eurent le sort de toutes celles de France : 2 d'entre elles furent descendues de leur beffroi pour être transformées en canons.
en 1794 les 2 plus grosses cloches restées dans leur clocher furent converties en une seule grosse cloche par les CAVILLIER à CARREPUITS.
elle pèsera au final 1412 kg (3114 livres)
Il fallut arriver à l'année 1829, pour entendre résonner au QUESNEL le joyeux carillon d'autrefois.
"cette année là, elles furent bénites au nombre de 4."
sur la 1ère et plus petite on lit :
"l'an 1829, j'ai été bénite par M. AUBRELICOQUE, chanoine-honoraire, curé-doyen de MONTDIDIER, assisté de M. MAURISSE, curé du QUESNEL et nommée Caroline-Elisabeth-Octavie par M. Ch. BLIN de BOURDON et par Mademoiselle Elissabeth BLIN de BOURDON, M. WARCONSIN, maire, culvateur etc..."
sur la 2e est répétée la même formule :
elle reçoit comme noms Marie-Louise, donnés par M. LALLART de LEBUCQUIERES et par Melle Marie BLIN DE BOURDON son épouse.
Il est dit qu'elle fut bénite "sous la mairie de M. Adrien WARCONSIN."
La 3e nommée Alexandrine-Charlotte par M. Le Vicomte BLIN DE BOURDON, gentilhomme de la chambre du roi, membre de la chambre des députés, préfet du département du Pas de Calais, officier de l'ordre royal de la légion d'honneur et de l'ordre de Hohenlohe et par Mme Charlotte LE FORT du QUESNEL
La 4e et la plus forte de toutes, également fondue en 1829 avait eu pour parrain "M. l'abbé MAURISSE curé du QUESNEL et pour marraine Mme Marie-Charlotte-Alexandrine DU FRESNE, dame du QUESNEL. Elle fut brisée en 1863 et refondue en 1864
elle porte le nom de Marie-Emma-Zélie
elle pèse 3059 livres avec ses marbreaux ou coussinets : net 3020 livres, ou 1510 kg
"le 11/09/1864 cette grosse cloce était bénite par M. MOREL, vicaire général qui donna le sermon de circonstance. On y voit les armes des BLIN DE BOURDON et on y lit l'inscription suivante :
D.O.M. *
L'an de N. S. 1864
Pie IX étant Pape
Napoléon III empereur
J'ai été bénite par M. B. MOREL, vicaire général de Mgr Jacques-Antoine BOUDINET, III. et Rév. évêque d'Amiens, assisté de M.P. HURDEQUINT, chan. hon., curé du Quesnel et j'ai été nommée Marie-Emma-Zélie par M. Marie-Alexandre-Raoul, Vte Blin de Bourdon et Melles Emma et Zélie Blin de Bourdon. M. Le Vte Charles Blin de Bourdon, père, étant président de la fabrique.
* D.O.M. Deo Optimo Maximo : A Dieu très bon et très grand
- la 1ère pesait 740 kg (1636 livres)
- la 2e pesait 538 kg (1187 livres)
- la 3e pesait 401 kg (885 livres)
Elles furent fondues sur place en 1698 par l'association Nicolas II, Philippe II et Charles CAVILLIER, de CARREPUITS;
en 1735, la seconde des 3 cloches était à refondre
Cette refonte eu lieu le 12/09/1735 à CARREPUITS.
en 1776, le jour de la St Jean Baptiste la plus forte des 3 se fendit
le dimanche suivant il est décidé "qu'au lieu de 3 cloches, il en serait fait 4 concordantes, sur les notes fa, mi ré, ut.
Que des 4, les 3 plus fortes seront au moins de la puissance et de la grosseur des 3 actuelles"
qu'il faudrait rajouter du métal pour la 4e et plus petite des 4
C'est le fondeur Philippe CAVILIER, fondeur à CARREPUITS qui s'en chargea.
les cloches furent fondues avec celles de Mortemer et de l'abbaye St Vincent de LAON le 16 ou 17 juillet 1777.
le registre de Cavillier porte "cette sonnerie est bien fondue. L'accord est doux et agréable. La quarte est mineure. Elles sont bonnes et belles. Métal entre deux. La grosse forte, pour son ton de voix, celui de fa haut, c'est-à-dire qu'elle est un quart de ton plus élevé" (page 450 monographie 1911 de l'abbé LEROY)
nouvelles cloches :
- la 1ère pèse 851 kg (1877 livres)
- la 2de pèse 612 kg (1351 livres)
- la 3e pèse 444 kg (981 livres)
- la 4e pèse 354 kg (782 livres)
sous la révolution, elles eurent le sort de toutes celles de France : 2 d'entre elles furent descendues de leur beffroi pour être transformées en canons.
en 1794 les 2 plus grosses cloches restées dans leur clocher furent converties en une seule grosse cloche par les CAVILLIER à CARREPUITS.
elle pèsera au final 1412 kg (3114 livres)
Il fallut arriver à l'année 1829, pour entendre résonner au QUESNEL le joyeux carillon d'autrefois.
"cette année là, elles furent bénites au nombre de 4."
sur la 1ère et plus petite on lit :
"l'an 1829, j'ai été bénite par M. AUBRELICOQUE, chanoine-honoraire, curé-doyen de MONTDIDIER, assisté de M. MAURISSE, curé du QUESNEL et nommée Caroline-Elisabeth-Octavie par M. Ch. BLIN de BOURDON et par Mademoiselle Elissabeth BLIN de BOURDON, M. WARCONSIN, maire, culvateur etc..."
sur la 2e est répétée la même formule :
elle reçoit comme noms Marie-Louise, donnés par M. LALLART de LEBUCQUIERES et par Melle Marie BLIN DE BOURDON son épouse.
Il est dit qu'elle fut bénite "sous la mairie de M. Adrien WARCONSIN."
La 3e nommée Alexandrine-Charlotte par M. Le Vicomte BLIN DE BOURDON, gentilhomme de la chambre du roi, membre de la chambre des députés, préfet du département du Pas de Calais, officier de l'ordre royal de la légion d'honneur et de l'ordre de Hohenlohe et par Mme Charlotte LE FORT du QUESNEL
La 4e et la plus forte de toutes, également fondue en 1829 avait eu pour parrain "M. l'abbé MAURISSE curé du QUESNEL et pour marraine Mme Marie-Charlotte-Alexandrine DU FRESNE, dame du QUESNEL. Elle fut brisée en 1863 et refondue en 1864
elle porte le nom de Marie-Emma-Zélie
elle pèse 3059 livres avec ses marbreaux ou coussinets : net 3020 livres, ou 1510 kg
"le 11/09/1864 cette grosse cloce était bénite par M. MOREL, vicaire général qui donna le sermon de circonstance. On y voit les armes des BLIN DE BOURDON et on y lit l'inscription suivante :
D.O.M. *
L'an de N. S. 1864
Pie IX étant Pape
Napoléon III empereur
J'ai été bénite par M. B. MOREL, vicaire général de Mgr Jacques-Antoine BOUDINET, III. et Rév. évêque d'Amiens, assisté de M.P. HURDEQUINT, chan. hon., curé du Quesnel et j'ai été nommée Marie-Emma-Zélie par M. Marie-Alexandre-Raoul, Vte Blin de Bourdon et Melles Emma et Zélie Blin de Bourdon. M. Le Vte Charles Blin de Bourdon, père, étant président de la fabrique.
* D.O.M. Deo Optimo Maximo : A Dieu très bon et très grand
Dernière édition par Veiovis le Ven 12 Fév - 14:26, édité 1 fois
Re: les cloches
page 454 de la monographie de l'abbé Leroy il est indiqué
"d'après les renseignements également fournis par M. Xavier CAVILLIER de CARREPUITS les cloches du QUESNEL son en 14 bords.
La 1ère pèse 381 kg
la 2e : 460 kg
la 3e : 655 kg
la 4e : 916 kg 1/2
soit un total de 2412,5 kg
elles sont d'un "bon métal, bien fondues, bonnes en harmonie et d'un accord agréable" donnant le si, la, sol, fa de la gamme.
l'unité de mesure d'une cloche est l'épaisseur du bourrelet ou bord sur lequel frappe le battant.
Cette épaisseur est la 14e partie, ou la 15e, ou la 16e du diamètre inférieur de la cloche.
d'où 3 types de cloches :
- la cloche en 14 bords,
- la cloche en 15 bords
- la cloche en 16 bords.
Pour obtenir le poids d'une cloche, on multiplie son diamètre 2 fois par lui même, puis on multiplie le résultat pr un chiffre constant qi est 675 pour la cloche en 14 bots (550 pour celle à 15 bords, et 453 pour celle à 16 bords). C'est le type en 15 bords qui est le plus généralement employé.
Quant à la sonorité, elle est basée sur le diamètre également.
un diamètre de 1 mètre 52 cent. donne la note do
- 1 m 52 donne do
- 1 m 42 do#
- 1 m 35 ré
- 1 m 27 ré#
- 1 m 21 mi
- 1 m 14 fa
- 1 m 07 fa#
- 1 m 00 sol
- 0 m 95 sol#
- 0 m 90 la
- 0 m 85 la#
- 0 m 81 si
- 0 m 76 do
ces chiffres diminués de 1/2 donnent une octave supérieure ; doublés, ils donnent une octave inférieure.
Il faut remarquer que les résultats obtenus par les données qui précèdent, aussi bien pour le poids que pour la tonalité, ne sont qu'approximatifs, les fondeurs se réservant toujours une tolérance de 1/10 soit en plus, soit en moins.
-
"d'après les renseignements également fournis par M. Xavier CAVILLIER de CARREPUITS les cloches du QUESNEL son en 14 bords.
La 1ère pèse 381 kg
la 2e : 460 kg
la 3e : 655 kg
la 4e : 916 kg 1/2
soit un total de 2412,5 kg
elles sont d'un "bon métal, bien fondues, bonnes en harmonie et d'un accord agréable" donnant le si, la, sol, fa de la gamme.
l'unité de mesure d'une cloche est l'épaisseur du bourrelet ou bord sur lequel frappe le battant.
Cette épaisseur est la 14e partie, ou la 15e, ou la 16e du diamètre inférieur de la cloche.
d'où 3 types de cloches :
- la cloche en 14 bords,
- la cloche en 15 bords
- la cloche en 16 bords.
Pour obtenir le poids d'une cloche, on multiplie son diamètre 2 fois par lui même, puis on multiplie le résultat pr un chiffre constant qi est 675 pour la cloche en 14 bots (550 pour celle à 15 bords, et 453 pour celle à 16 bords). C'est le type en 15 bords qui est le plus généralement employé.
Quant à la sonorité, elle est basée sur le diamètre également.
un diamètre de 1 mètre 52 cent. donne la note do
- 1 m 52 donne do
- 1 m 42 do#
- 1 m 35 ré
- 1 m 27 ré#
- 1 m 21 mi
- 1 m 14 fa
- 1 m 07 fa#
- 1 m 00 sol
- 0 m 95 sol#
- 0 m 90 la
- 0 m 85 la#
- 0 m 81 si
- 0 m 76 do
ces chiffres diminués de 1/2 donnent une octave supérieure ; doublés, ils donnent une octave inférieure.
Il faut remarquer que les résultats obtenus par les données qui précèdent, aussi bien pour le poids que pour la tonalité, ne sont qu'approximatifs, les fondeurs se réservant toujours une tolérance de 1/10 soit en plus, soit en moins.
-
Re: les cloches
en 1947 une 5e cloche est ajoutée dans le campanile.
elle s'appelle Renée Thérèse Marie
Monseigneur Albert DROULERS assure la cérémonie du baptème de la cloche le 31/08/1947.Le parrain et la marraine de cette cérémonie sont Melle Thérèse de LUSSAC et Mr le Comte René de LUSSAC BLIN de BOURDON
"l'an 1947, le 31 août, j'ai été baptisée en l'église de Le Quesnel-en -Santerre par Monseigneur DROULERS, évêque d'Amiens. Je m'appelle Renée Thérèse Mariee. j'ai eu pour parrain M. le Comte René de LUSSAC Blin de BOURDON, pour marraine Melle Thérèse de LUSSAC. Sa deuxième marraine est Mademoiselle Françoise SENE." (page 119 du livre Le Quesnel Un sacré Patrimoine de M. DECALF)
elle s'appelle Renée Thérèse Marie
Monseigneur Albert DROULERS assure la cérémonie du baptème de la cloche le 31/08/1947.Le parrain et la marraine de cette cérémonie sont Melle Thérèse de LUSSAC et Mr le Comte René de LUSSAC BLIN de BOURDON
"l'an 1947, le 31 août, j'ai été baptisée en l'église de Le Quesnel-en -Santerre par Monseigneur DROULERS, évêque d'Amiens. Je m'appelle Renée Thérèse Mariee. j'ai eu pour parrain M. le Comte René de LUSSAC Blin de BOURDON, pour marraine Melle Thérèse de LUSSAC. Sa deuxième marraine est Mademoiselle Françoise SENE." (page 119 du livre Le Quesnel Un sacré Patrimoine de M. DECALF)
Re: les cloches
l'électrification des cloches intervient en 1969 par la société HUCHEZ et Cie, Horlogerie Monumentale à FERRIERES (60)
Cette société construit des horloges et des machines agricoles.
Elle a fabriqué 2 merveilles célèbres :
- les horloges astronomiques de BEAUVAIS
- et de BESANCON
en 1969 il est demandé de remplacer l'horloge par une "Télésect."
voici l'ancien mouvement d'horlogerie, de 1862, de technique et de facture de la maison HUCHEZ à FERRIERES.
A l'époque la maison HUCHEZ ne s'appelle pas encore comme cela puisque c'est Auguste-Lucien Vérité, en 1832, qui amoureux d'horlogerie, franchit le pas et décide de vivre de sa passion. A cette époque, tout n'est que ressorts, pignons et mécanique de précision. Auguste-Lucien Vérité s'associe à Siméon Auguste Renard, horloger-mécanicien, pour apprendre tous les rouages du métier. Ils font leurs premières gammes dans l'horlogerie campanaire (pour équiper des clochers).
cette horlogerie est visible dans l'église du QUESNEL.
(page 127 du livre de M. DECALF)
en 1919, suite aux dégâts de la grande guerre, les horloges sont réparées.
en 1941, en pleine guerre, la société HUCHEZ est de nouveau sollicitée pour une réparation.
Cette société construit des horloges et des machines agricoles.
Elle a fabriqué 2 merveilles célèbres :
- les horloges astronomiques de BEAUVAIS
- et de BESANCON
en 1969 il est demandé de remplacer l'horloge par une "Télésect."
voici l'ancien mouvement d'horlogerie, de 1862, de technique et de facture de la maison HUCHEZ à FERRIERES.
A l'époque la maison HUCHEZ ne s'appelle pas encore comme cela puisque c'est Auguste-Lucien Vérité, en 1832, qui amoureux d'horlogerie, franchit le pas et décide de vivre de sa passion. A cette époque, tout n'est que ressorts, pignons et mécanique de précision. Auguste-Lucien Vérité s'associe à Siméon Auguste Renard, horloger-mécanicien, pour apprendre tous les rouages du métier. Ils font leurs premières gammes dans l'horlogerie campanaire (pour équiper des clochers).
cette horlogerie est visible dans l'église du QUESNEL.
(page 127 du livre de M. DECALF)
en 1919, suite aux dégâts de la grande guerre, les horloges sont réparées.
en 1941, en pleine guerre, la société HUCHEZ est de nouveau sollicitée pour une réparation.
Dernière édition par Veiovis le Lun 28 Mar - 15:52, édité 6 fois
Re: les cloches
concernant l'entreprise HUCHEZ voici un article très intéressant paru dans LE PARISIEN le 29 juillet 2015
C'est une saga familiale à l'épreuve du temps. La famille Huchez s'est en effet fait un nom dans l'horlogerie et dans les treuils, depuis plus de 180 ans…
Si aujourd'hui les deux spécialités sont séparées, elles ont en commun un nom, un lieu et surtout un passé.
Tout commence en 1832 à Beauvais.
Auguste-Lucien Vérité, alors responsable des horloges des gares du réseau de la compagnie des Chemins de fer du Nord, se passionne pour son activité.
Il crée donc une entreprise spécialisée dans ce domaine.
C'est alors que Napoléon III impose l'heure publique et demande que les édifices, églises, mairies et écoles soient équipés d'horloges.
Une opportunité pour Auguste Lucien qui voit la fabrication de ses horloges s'intensifier.
En 1849, il s'associe avec M. Renard, un horloger mécanicien implanté à Ferrières, petit village du plateau picard.
L'entreprise s'y installe alors, et 166 ans plus tard, elle y est toujours.
En 1865, l'évêque de Beauvais leur commande la célèbre horloge astronomique, contribuant à la renommée de la société.
En 1898, l'entreprise est finalement vendue aux frères Marie et Louis Joly, ingénieurs Arts et Métiers.
Dotés d'un sens aigu du commerce, ils exportent par le biais des colonies les horloges dans le monde entier. Ils développent aussi le volet mécanique de l'entreprise. Puis la fille de Louis Joly se marie à… Eugène Huchez.
En 1930, ce dernier prend la direction de l'entreprise familiale.
Les horloges « Huchez » viennent de naître.
Sous sa direction, une autre spécialité se développe : les treuils.
Il sera ainsi le premier à imaginer et concevoir le premier treuil à double sens, avec cliquet.
A son décès en 1956, l'entreprise reste dans le giron familiale. Mais elle scinde en deux activités distinctes, pour mieux se développer.
Le cadet, Jean-Paul, reprend finalement l'activité d'horlogerie en 1975. Il développe l'entreprise au rythme des progrès techniques, s'adapte à l'arrivée de l'électronique.
Puis c'est au tour de son propre fils, François, de reprendre le flambeau en 2008. Il devient alors la quatrième génération Huchez à la tête de la PME. Son objectif ? Faire preuve de modernisme.
Un pari qui a tout l'air d'être gagné puisque c'est un de ses cadrans qui trône aujourd'hui à Chicago, sur le siège de Twitter…
Les deux frères de Jean-Paul, André et Philippe Huchez, développent quant à eux les treuils.
Là encore, l'ascension est fulgurante et la société exporte dans le monde entier son savoir-faire.
Aujourd'hui, c'est Antoine, le fils de Philippe, qui dirige l'entreprise familiale. Car chez les Huchez, horloges et treuils se font de père en fils…
http://www.leparisien.fr/ferrieres-60420/a-ferrieres-la-famille-huchez-resiste-au-temps-29-07-2015-4976947.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl%3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dweb%24cd%3D1%24ved%3D0ahUKEwjMpNq5r_LKAhUBVhoKHVt7AjUQFggeMAA%24url%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.leparisien.fr%252Fferrieres-60420%252Fa-ferrieres-la-famille-huchez-resiste-au-temps-29-07-2015-4976947.php%24usg%3DAFQjCNGk-8CR4gHacrZjmQAAhswwIUfzcA%24bvm%3Dbv.114195076%2Cd.ZWU
C'est une saga familiale à l'épreuve du temps. La famille Huchez s'est en effet fait un nom dans l'horlogerie et dans les treuils, depuis plus de 180 ans…
Si aujourd'hui les deux spécialités sont séparées, elles ont en commun un nom, un lieu et surtout un passé.
Tout commence en 1832 à Beauvais.
Auguste-Lucien Vérité, alors responsable des horloges des gares du réseau de la compagnie des Chemins de fer du Nord, se passionne pour son activité.
Il crée donc une entreprise spécialisée dans ce domaine.
C'est alors que Napoléon III impose l'heure publique et demande que les édifices, églises, mairies et écoles soient équipés d'horloges.
Une opportunité pour Auguste Lucien qui voit la fabrication de ses horloges s'intensifier.
En 1849, il s'associe avec M. Renard, un horloger mécanicien implanté à Ferrières, petit village du plateau picard.
L'entreprise s'y installe alors, et 166 ans plus tard, elle y est toujours.
En 1865, l'évêque de Beauvais leur commande la célèbre horloge astronomique, contribuant à la renommée de la société.
En 1898, l'entreprise est finalement vendue aux frères Marie et Louis Joly, ingénieurs Arts et Métiers.
Dotés d'un sens aigu du commerce, ils exportent par le biais des colonies les horloges dans le monde entier. Ils développent aussi le volet mécanique de l'entreprise. Puis la fille de Louis Joly se marie à… Eugène Huchez.
En 1930, ce dernier prend la direction de l'entreprise familiale.
Les horloges « Huchez » viennent de naître.
Sous sa direction, une autre spécialité se développe : les treuils.
Il sera ainsi le premier à imaginer et concevoir le premier treuil à double sens, avec cliquet.
A son décès en 1956, l'entreprise reste dans le giron familiale. Mais elle scinde en deux activités distinctes, pour mieux se développer.
Le cadet, Jean-Paul, reprend finalement l'activité d'horlogerie en 1975. Il développe l'entreprise au rythme des progrès techniques, s'adapte à l'arrivée de l'électronique.
Puis c'est au tour de son propre fils, François, de reprendre le flambeau en 2008. Il devient alors la quatrième génération Huchez à la tête de la PME. Son objectif ? Faire preuve de modernisme.
Un pari qui a tout l'air d'être gagné puisque c'est un de ses cadrans qui trône aujourd'hui à Chicago, sur le siège de Twitter…
Les deux frères de Jean-Paul, André et Philippe Huchez, développent quant à eux les treuils.
Là encore, l'ascension est fulgurante et la société exporte dans le monde entier son savoir-faire.
Aujourd'hui, c'est Antoine, le fils de Philippe, qui dirige l'entreprise familiale. Car chez les Huchez, horloges et treuils se font de père en fils…
http://www.leparisien.fr/ferrieres-60420/a-ferrieres-la-famille-huchez-resiste-au-temps-29-07-2015-4976947.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl%3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dweb%24cd%3D1%24ved%3D0ahUKEwjMpNq5r_LKAhUBVhoKHVt7AjUQFggeMAA%24url%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.leparisien.fr%252Fferrieres-60420%252Fa-ferrieres-la-famille-huchez-resiste-au-temps-29-07-2015-4976947.php%24usg%3DAFQjCNGk-8CR4gHacrZjmQAAhswwIUfzcA%24bvm%3Dbv.114195076%2Cd.ZWU
Dernière édition par Veiovis le Lun 28 Mar - 15:57, édité 1 fois
Re: les cloches
page 291 du livre Le Quesnel St Mard en Chaussée de 1923 de l'abbé LEROY il est écrit :
lors de l'évacuation de LE QUESNEL en 1918
"leurs avions lancèrent des torpilles aux environs. Deux bombes tombèrent sur la toiture qu'ils (les allemands) mirent à mal.....
l'un des obus, frappa la petite cloche et la mit en morceaux : ces morceaux furent transportés à la gare de Fresnoy-les-Roye d'où ils nous revinrent à la date du 15 mars 1919. Les 3 plus grandes cloches étaients appelées à disparaître aussi. Des madriers avaeint été placés dessous et des morceaux de charpente sciés.
On renonça ensuite à leur enlévement. "
lors de l'évacuation de LE QUESNEL en 1918
"leurs avions lancèrent des torpilles aux environs. Deux bombes tombèrent sur la toiture qu'ils (les allemands) mirent à mal.....
l'un des obus, frappa la petite cloche et la mit en morceaux : ces morceaux furent transportés à la gare de Fresnoy-les-Roye d'où ils nous revinrent à la date du 15 mars 1919. Les 3 plus grandes cloches étaients appelées à disparaître aussi. Des madriers avaeint été placés dessous et des morceaux de charpente sciés.
On renonça ensuite à leur enlévement. "
Le Quesnel : le forum :: LE QUESNEL et son passé - HISTOIRE :: ARCHITECTURE : les monuments :: l'église
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|