LES ARMOIRIES, BLASONS de LE QUESNEL
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LES ARMOIRIES, BLASONS de LE QUESNEL
On retrouve les armoiries de la famille des Blin de Bourdon sur la façade de l'église
Les armoiries de la famille Blin de Bourdon sont apposées sur le clocher. Deux lévriers dressés sur leurs pattes-arrières présentent un écusson surmonté d’une couronne avec un luxe de détails : les côtes de la cage thoracique sont apparentes, mais aussi le sexe des chiens, les muscles, les babines et les oreilles sont finement sculptés.
En 1862, Elisabeth Blin de Bourdon consacra 150 000 francs à la reconstruction de l'église, sur les plans de l'architecte Delforterie.
Les armoiries de la famille Blin de Bourdon sont apposées sur le clocher. Deux lévriers dressés sur leurs pattes-arrières présentent un écusson surmonté d’une couronne avec un luxe de détails : les côtes de la cage thoracique sont apparentes, mais aussi le sexe des chiens, les muscles, les babines et les oreilles sont finement sculptés.
En 1862, Elisabeth Blin de Bourdon consacra 150 000 francs à la reconstruction de l'église, sur les plans de l'architecte Delforterie.
Dernière édition par Veiovis le Dim 23 Déc - 17:37, édité 3 fois
Re: LES ARMOIRIES, BLASONS de LE QUESNEL
Dans la chapelle, on retrouve sur un des vitraux, les armoiries des Blin de Bourdon
Armes (des Blin de Bourdon) : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés deux et un, surmontés de trois merlettes aussi de sable rangées en chef. Support : deux levrettes. Couronne de vicomte.
Armes (des Blin de Bourdon) : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés deux et un, surmontés de trois merlettes aussi de sable rangées en chef. Support : deux levrettes. Couronne de vicomte.
Re: LES ARMOIRIES, BLASONS de LE QUESNEL
MERLETTE. Meuble de l'écu, représentant un petit oiseau sans bec ni pattes ; la Merlette est toujours figurée de profil et n'a point d'émail particulier.
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
MERLETTE, subst. fém., petit oiseau représenté de profil, sans pieds ni bec ; son émail particulier est le sable.
Selon quelques auteurs, les Merlettes signifient les ennemis vaincus et défaits ; si elles sont de gueules, elles représentent l'ennemi tué sur le champ de bataille ; si elles sont de sable, elles représentent l'ennemi dans la captivité. Selon d'autres, elles désignent les croisades ; leur bec et leurs pattes coupées marquent les blessures qu'on y a reçues ; d'autres enfin pensent que l'usage de représenter les Merlettes sans bec ni membres, est venu des anciens hérauts, qui se servaient de petites pièces d'émail carrées pour figurer ces petits oiseaux sur les cottes-d'armes et boucliers, et ne s'arrêtaient point à en marquer les extrémités.
Blin de Bourdon, en Picardie : coupé, au 1 d'argent, à trois merlettes de gueules ; au 2 de sable, à trois trèfles d'argent
Une Merlette symboliserait une blessure ordinaire.
Les MERLETTES symboliseraient :
• des blessures reçues en voyage.
• des ennemis de l'état désarmés.
d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816
d'après l'Alphabet et figures de tous les termes du blason L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
MERLETTE, subst. fém., petit oiseau représenté de profil, sans pieds ni bec ; son émail particulier est le sable.
Selon quelques auteurs, les Merlettes signifient les ennemis vaincus et défaits ; si elles sont de gueules, elles représentent l'ennemi tué sur le champ de bataille ; si elles sont de sable, elles représentent l'ennemi dans la captivité. Selon d'autres, elles désignent les croisades ; leur bec et leurs pattes coupées marquent les blessures qu'on y a reçues ; d'autres enfin pensent que l'usage de représenter les Merlettes sans bec ni membres, est venu des anciens hérauts, qui se servaient de petites pièces d'émail carrées pour figurer ces petits oiseaux sur les cottes-d'armes et boucliers, et ne s'arrêtaient point à en marquer les extrémités.
Blin de Bourdon, en Picardie : coupé, au 1 d'argent, à trois merlettes de gueules ; au 2 de sable, à trois trèfles d'argent
Une Merlette symboliserait une blessure ordinaire.
Les MERLETTES symboliseraient :
• des blessures reçues en voyage.
• des ennemis de l'état désarmés.
d'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816
Re: LES ARMOIRIES, BLASONS de LE QUESNEL
BLASON DES BLIN DE BOURDON
Armes : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés deux et un, surmontés de trois merlettes aussi de sable rangées en chef. Support : deux levrettes. Couronne de vicomte.
D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef.
LE QUESNEL :
Possession au XIIème siècle d'une famille chevaleresque du Quesnel.
Au XVème on trouve les Riencourt puis les Gand, la seigneurie échut au XVIème à Jean Le Fèvre , seigneur de Caumartin en Ponthieu, qui acheta en 1569 la charge de général des finances en Picardie.
A la fin du siècle Renée Le Fèvre de Caumartin l'apporta en mariage à Jérôme Le Maistre de Bellejamme, conseiller au Parlement de Paris.
Louis Le Maistre, leur fils, fut intendant de Picardie en 1636, il vit l'année suivante sa seigneurie érigée en châtellenie, et entra au Conseil d'Etat.
Son fils Jérôme délaissa ses terres picardes pour le Parlement de Paris et son petit-fils Henri-Louis finit par se défaire du Quesnel en 1733.
Jean Le Fort, l'acquéreur, avait épousé en 1700 Marie Damien, la fille du seigneur d'Acheux, négociant amiénois, il avait été reçu en 1732 secrétaire du roi en la grande chancellerie.
Après sa mort en 1751, son fils Jean-Baptiste-Barthélémy Le Fort fit construire le château actuel, daté de 1753, il meurt en 1767.
En 1806 Marie-Charlotte Le Fort du Quesnel épousa Alexandre, vicomte Blin de Bourdon qui fit une belle carrière politique sous la Restauration et la Monarchie de juillet.
Leur fils Charles (1810-1869) s'y installa et fit transformer le château en 1853, il se maria avec Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt.
Ensuite dès 1858, Elise Blin de Bourdon fait reconstruire l'église qui sera terminée en 1861.
Raoul Blin de Bourdon (1837-1940) joua comme son grand-père un rôle politique de premier plan, député en 1872 puis secrétaire de l'Assemblée Nationale.
Pendant la Première guerre mondiale, le château fut occupé dès le 31 Août 1914 par un Etat-Major allemand puis endommagé par les bombardements et saccagé par les troupes.
Le vicomte Blin de Bourdon marié en 1890 avec Adèle Desfriches-Doria, sa voisine de Cayeux en Santerre, fit restaurer le château et le laissa à sa fille, la comtesse de Lussac.
A nouveau occupé au cours de la dernière guerre, puis longtemps resté inhabité il fut vendu en 1985.
Il est aujourd'hui à l'abandon.
Chapelle Notre-Dame Auxiliatrice construite au début du 19ème siècle.
on retrouve les armoiries sur un des vitraux de la chapelle
à gauche celles des Blin de Bourdon
D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef.
à droite celles de Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt
épouse de Charles Blin de Bourdon
d'azur, à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles du même
Armes : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés deux et un, surmontés de trois merlettes aussi de sable rangées en chef. Support : deux levrettes. Couronne de vicomte.
D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef.
LE QUESNEL :
Possession au XIIème siècle d'une famille chevaleresque du Quesnel.
Au XVème on trouve les Riencourt puis les Gand, la seigneurie échut au XVIème à Jean Le Fèvre , seigneur de Caumartin en Ponthieu, qui acheta en 1569 la charge de général des finances en Picardie.
A la fin du siècle Renée Le Fèvre de Caumartin l'apporta en mariage à Jérôme Le Maistre de Bellejamme, conseiller au Parlement de Paris.
Louis Le Maistre, leur fils, fut intendant de Picardie en 1636, il vit l'année suivante sa seigneurie érigée en châtellenie, et entra au Conseil d'Etat.
Son fils Jérôme délaissa ses terres picardes pour le Parlement de Paris et son petit-fils Henri-Louis finit par se défaire du Quesnel en 1733.
Jean Le Fort, l'acquéreur, avait épousé en 1700 Marie Damien, la fille du seigneur d'Acheux, négociant amiénois, il avait été reçu en 1732 secrétaire du roi en la grande chancellerie.
Après sa mort en 1751, son fils Jean-Baptiste-Barthélémy Le Fort fit construire le château actuel, daté de 1753, il meurt en 1767.
En 1806 Marie-Charlotte Le Fort du Quesnel épousa Alexandre, vicomte Blin de Bourdon qui fit une belle carrière politique sous la Restauration et la Monarchie de juillet.
Leur fils Charles (1810-1869) s'y installa et fit transformer le château en 1853, il se maria avec Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt.
Ensuite dès 1858, Elise Blin de Bourdon fait reconstruire l'église qui sera terminée en 1861.
Raoul Blin de Bourdon (1837-1940) joua comme son grand-père un rôle politique de premier plan, député en 1872 puis secrétaire de l'Assemblée Nationale.
Pendant la Première guerre mondiale, le château fut occupé dès le 31 Août 1914 par un Etat-Major allemand puis endommagé par les bombardements et saccagé par les troupes.
Le vicomte Blin de Bourdon marié en 1890 avec Adèle Desfriches-Doria, sa voisine de Cayeux en Santerre, fit restaurer le château et le laissa à sa fille, la comtesse de Lussac.
A nouveau occupé au cours de la dernière guerre, puis longtemps resté inhabité il fut vendu en 1985.
Il est aujourd'hui à l'abandon.
Chapelle Notre-Dame Auxiliatrice construite au début du 19ème siècle.
on retrouve les armoiries sur un des vitraux de la chapelle
à gauche celles des Blin de Bourdon
D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef.
à droite celles de Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt
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