L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
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L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
L'EGLISE
Dessin 19e siècle de l'architecte DELEFORTRIE
dessin de la chaire par l'architecte DELEFORTRIE 19E siècle
proportions de l'édifice :
18 mètres de large
45 mètres de long
17 de haut sous clef de voute
clecler élevé de 30 mètres à la naissance de la flèche
flèche de 20 mètres (ce qui fait 50)
"ce fut assez pour permettre au chauvinisme local d'appeler l'église du Quesnel, après celle d'Harbonnières ainsi désignée par Monseigneur de la Mothe, la Cathédrale du Santerre" (page 375 du livre de l'Abbé Leroy "le quesnel/St Mard")
première pierre : 24 juin 1858
on retrouve cet article dans la gazette 113 de janvier 2013
page 18, 19 et 20 (très intéressant et photos à voir)
téléchargeable ici : http://www.ccalm.fr/lequesnel/data/uploads/quesnel-infos/gazette0113.pdf (en 2018, le lien ne fonctionne plus !)
LE QUESNEL : Eglise St LEGER
150 ans plus tard
16 septembre 1862 / 27 octobre 2012
Eglise Saint-Léger du Quesnel
Vers 1860, Elise de Bourdon demande à l’architecte Delefortrie de construire une église au Quesnel-en-Santerre en remplacement de l’ancienne. Les frères Duthoit sont chargés de la décoration.
Les armoiries de la famille Blin de Bourdon sont apposées sur le clocher. Deux lévriers dressés sur leurs pattes-arrières présentent un écusson surmonté d’une couronne avec un luxe de détails : les côtes de la cage thoracique sont apparentes, mais aussi le sexe des chiens, les muscles, les babines et les oreilles sont finement sculptés.
• Un peu d’histoire
Dès 1733, la restauration de l’ancienne église était déjà évoquée : le bâtiment menaçait ruine de toute part. Quelques travaux furent entrepris. Lors de la révolution de 1789, tout projet de restauration est abandonné. La tourmente disparue, la réparation du chœur et de la toiture sont
réalisés entre 1815 et 1844.
Mais dès 1840, la réédification de la nef qui menaçait ruine ou la construction d’une nouvelle église s’imposait. On penchait d’autant plus vers la solution du second problème que le commerce aidant, la population du Quesnel était en voie d’accroissement. Conséquence de cela : le vieil édifice religieux devenait de jour en jour plus insuffisant à contenir la masse des croyants très pratiquants, à cette époque. Qu’on n’en juge rien que par des chiffres : la nouvelle église pourrait accueillir 607 places occupées et payées pour une population de 1300 habitants.
Devant l’impossibilité, pour la paroisse, de faire édifier, faute de ressources, une nouvelle église, une église grande et spacieuse, Mademoiselle Elise Blin de Bourdon (châtelaine du village) conçut le projet d’attacher son nom à cette œuvre importante. Sa première pensée avait été de l’élever en face même du château, à droite de l’ancienne, sur l’emplacement des maisons formant coin, sur la rue de Beaufort.
Devant les exigences des particuliers réclamant dix fois la valeur de leur terrain, elle résolut de la placer là où elle est actuellement et sur des
terrains lui appartenant.
Le 24 juin 1858 eut lieu la pose de la première pierre qui fût bénie par M. l’abbé Boulenger, curé-doyen de Moreuil. Le travail fût conduit activement, et, le 11 Août 1861, M. l’abbé Voclin, curé-doyen de Moreuil venait bénir la nouvelle église placé, comme l’ancienne, sous le vocable
de Saint-Léger.
La consécration ne devait avoir lieu que l’année suivante. Cette consécration fût faite le 16 septembre 1862, par Monseigneur Boudinet, évêque d’Amiens, assisté de MM. Fallières, vicaire général, archidiacre, Leboulenger, chanoine, Lefèvre, secrétaire général.
Assistaient à cette cérémonie 32 ecclésiastiques, les châtelains du lieu, ceux du voisinage, les membres du conseil de fabrique de l’église et M. Deleforterie, son
architecte.
La nouvelle église étant ainsi solennellement consacrée, il ne restait plus à Mademoiselle Elise qu’à en disposer selon son dessein. Elle s’en ouvrit au conseil municipal, elle lui propose la donation de l’église qui doit être communale, aux conditions suivantes : l’immeuble restera toujours affecté à sa destination actuelle,. les matériaux de l’ancienne église qu’elle s’engage à faire démolir sous deux ans lui seront abandonnés par la commune, l’emplacement de l’ancienne église restera vague, sans qu’il puisse jamais y être fait aucune construction, qu’il ne sera jamais fait une place publique pour divertissements ou marchés.
. 19
L’édifice est d’un gothique sobre d’ornementation extérieure. A l’intérieur, l’œil est satisfait par l’élévation des voûtes, l’harmonie des lignes, la richesse du mobilier, notamment un lutrin en fer forgé, style Louis XV, de la même époque, dont on dit qu’il provient de l’abbaye de Corbie.……..
Les proportions de l’édifice : 18 mètres de large, 17 de haut sous clef de voûte, 50 mètres de long extérieurement, clocher élevé de 30 mètres à la naissance de la flèche, flèche de 20 mètres, ce qui fait 50. C’en fût assez pour permettre au chauvinisme local d’appeler l’église du Quesnel, après celle d’Harbonnières ainsi désignée par Monseigneur de la Mothe, la Cathédrale du Santerre.
Extraits des écrits de l’abbé Maurice Leroy, Chapelain de la cathédrale d’Amiens, curé-doyen
de Moreuil sous le titre : « Le Quesnel et Saint-Mard en Chaussée » 1923
L’église ne peut passer inaperçue tant pour les quesnellois que pour tous ceux qui circulent à proximité, elle est visible de loin, des différents
horizons.
Ce vaste bâtiment, construit à une époque où le nombre d’habitants était beaucoup plus important et la pratique religieuse très régulière, a nécessité, tout au long des décennies précédentes, de travaux d’entretien quelquefois très importants :
- Toiture de la nef et du clocher.
- Aménagement des abords : accès pavés ou bitumés, éclairage et enfouissement des réseaux.
- Tavaux très lourds techniquement et financièrement, il y a une dizaine d’années, lors de la consolidation de la charpente et de son assise sur les murs extérieurs.
- Travaux, presque chaque année, pour le maintien en bon état des vitraux dégradés par le temps, voire le vandalisme.
27 octobre 2012
La paroisse a fêté ce 150éme anniversaire. L’église est restée ouverte l’après midi. Un accueil y était assuré, permettant à ceux qui se sont déplacés d’admirer la beauté de cette église et ses trésors : trésor religieux avec les reliques de saint Marius, trésor à la fois religieux et culturel
avec le lutrin en fer forgé, trésor technique et historique avec le mécanisme des horloges, avant leur électrification, trésor que sont les vitraux, filtrant les rayons du soleil et diffusant une lumière multicolore dans le choeur
Cette journée se terminait par une messe célébrée en ce lieu béni et consacré, en remerciement pour la donatrice et en souvenir des prêtres qui s’y sont succédés, en particulier, l’abbé Prousel, dernier curé résident dans la commune.
A la fin de cette messe, Michel Decalf, enfant du village qui s’en est éloigné pour raison professionnelle, mais dont le coeur reste attaché à ses racines lisait l’acte authentique faisant don de l’église à la commune.
Il remettait ensuite à monsieur l’abbé Bertrand Ledieu, un exemplaire des ouvrages dont il est l’auteur, ouvrages, bien sûr, consacrés à la vie et à l’histoire du Quesnel. (se rapprocher de la mairie pour consulter ces ouvrages)
Maintenant les services religieux sont assurés en lien avec la paroisse de Moreuil, il y aura encore des messes, des baptêmes, des mariages, des funérailles dans notre église. Il est important de la tenir propre et accueillante. Pour cela, merci à Léon Heyman (qui a également équipé l’église d’une sonorisation performante que beaucoup nous envient), et qui sait toujours s’entourer de bonnes volontés pour les grands nettoyages, et merci à tous ces bénévoles qui savent donner de leur temps, mais dont les rangs ne sont pas souvent bien garnis !... le parvis à lui seul mériterait un nettoyage hebdomadaire tant il est souillé par les déjections des pigeons qui trouvent refuge sur le clocher. Il faut que dans 50, 100, 150 ans les quesnellois soient encore fiers de leur église
article rédigé par André RIGOLLE http://www.ccalm.fr/lequesnel/data/uploads/quesnel-infos/gazette0113.pdf (page 20)
Dessin 19e siècle de l'architecte DELEFORTRIE
dessin de la chaire par l'architecte DELEFORTRIE 19E siècle
proportions de l'édifice :
18 mètres de large
45 mètres de long
17 de haut sous clef de voute
clecler élevé de 30 mètres à la naissance de la flèche
flèche de 20 mètres (ce qui fait 50)
"ce fut assez pour permettre au chauvinisme local d'appeler l'église du Quesnel, après celle d'Harbonnières ainsi désignée par Monseigneur de la Mothe, la Cathédrale du Santerre" (page 375 du livre de l'Abbé Leroy "le quesnel/St Mard")
première pierre : 24 juin 1858
on retrouve cet article dans la gazette 113 de janvier 2013
page 18, 19 et 20 (très intéressant et photos à voir)
téléchargeable ici : http://www.ccalm.fr/lequesnel/data/uploads/quesnel-infos/gazette0113.pdf (en 2018, le lien ne fonctionne plus !)
LE QUESNEL : Eglise St LEGER
150 ans plus tard
16 septembre 1862 / 27 octobre 2012
Eglise Saint-Léger du Quesnel
Vers 1860, Elise de Bourdon demande à l’architecte Delefortrie de construire une église au Quesnel-en-Santerre en remplacement de l’ancienne. Les frères Duthoit sont chargés de la décoration.
Les armoiries de la famille Blin de Bourdon sont apposées sur le clocher. Deux lévriers dressés sur leurs pattes-arrières présentent un écusson surmonté d’une couronne avec un luxe de détails : les côtes de la cage thoracique sont apparentes, mais aussi le sexe des chiens, les muscles, les babines et les oreilles sont finement sculptés.
• Un peu d’histoire
Dès 1733, la restauration de l’ancienne église était déjà évoquée : le bâtiment menaçait ruine de toute part. Quelques travaux furent entrepris. Lors de la révolution de 1789, tout projet de restauration est abandonné. La tourmente disparue, la réparation du chœur et de la toiture sont
réalisés entre 1815 et 1844.
Mais dès 1840, la réédification de la nef qui menaçait ruine ou la construction d’une nouvelle église s’imposait. On penchait d’autant plus vers la solution du second problème que le commerce aidant, la population du Quesnel était en voie d’accroissement. Conséquence de cela : le vieil édifice religieux devenait de jour en jour plus insuffisant à contenir la masse des croyants très pratiquants, à cette époque. Qu’on n’en juge rien que par des chiffres : la nouvelle église pourrait accueillir 607 places occupées et payées pour une population de 1300 habitants.
Devant l’impossibilité, pour la paroisse, de faire édifier, faute de ressources, une nouvelle église, une église grande et spacieuse, Mademoiselle Elise Blin de Bourdon (châtelaine du village) conçut le projet d’attacher son nom à cette œuvre importante. Sa première pensée avait été de l’élever en face même du château, à droite de l’ancienne, sur l’emplacement des maisons formant coin, sur la rue de Beaufort.
Devant les exigences des particuliers réclamant dix fois la valeur de leur terrain, elle résolut de la placer là où elle est actuellement et sur des
terrains lui appartenant.
Le 24 juin 1858 eut lieu la pose de la première pierre qui fût bénie par M. l’abbé Boulenger, curé-doyen de Moreuil. Le travail fût conduit activement, et, le 11 Août 1861, M. l’abbé Voclin, curé-doyen de Moreuil venait bénir la nouvelle église placé, comme l’ancienne, sous le vocable
de Saint-Léger.
La consécration ne devait avoir lieu que l’année suivante. Cette consécration fût faite le 16 septembre 1862, par Monseigneur Boudinet, évêque d’Amiens, assisté de MM. Fallières, vicaire général, archidiacre, Leboulenger, chanoine, Lefèvre, secrétaire général.
Assistaient à cette cérémonie 32 ecclésiastiques, les châtelains du lieu, ceux du voisinage, les membres du conseil de fabrique de l’église et M. Deleforterie, son
architecte.
La nouvelle église étant ainsi solennellement consacrée, il ne restait plus à Mademoiselle Elise qu’à en disposer selon son dessein. Elle s’en ouvrit au conseil municipal, elle lui propose la donation de l’église qui doit être communale, aux conditions suivantes : l’immeuble restera toujours affecté à sa destination actuelle,. les matériaux de l’ancienne église qu’elle s’engage à faire démolir sous deux ans lui seront abandonnés par la commune, l’emplacement de l’ancienne église restera vague, sans qu’il puisse jamais y être fait aucune construction, qu’il ne sera jamais fait une place publique pour divertissements ou marchés.
. 19
L’édifice est d’un gothique sobre d’ornementation extérieure. A l’intérieur, l’œil est satisfait par l’élévation des voûtes, l’harmonie des lignes, la richesse du mobilier, notamment un lutrin en fer forgé, style Louis XV, de la même époque, dont on dit qu’il provient de l’abbaye de Corbie.……..
Les proportions de l’édifice : 18 mètres de large, 17 de haut sous clef de voûte, 50 mètres de long extérieurement, clocher élevé de 30 mètres à la naissance de la flèche, flèche de 20 mètres, ce qui fait 50. C’en fût assez pour permettre au chauvinisme local d’appeler l’église du Quesnel, après celle d’Harbonnières ainsi désignée par Monseigneur de la Mothe, la Cathédrale du Santerre.
Extraits des écrits de l’abbé Maurice Leroy, Chapelain de la cathédrale d’Amiens, curé-doyen
de Moreuil sous le titre : « Le Quesnel et Saint-Mard en Chaussée » 1923
L’église ne peut passer inaperçue tant pour les quesnellois que pour tous ceux qui circulent à proximité, elle est visible de loin, des différents
horizons.
Ce vaste bâtiment, construit à une époque où le nombre d’habitants était beaucoup plus important et la pratique religieuse très régulière, a nécessité, tout au long des décennies précédentes, de travaux d’entretien quelquefois très importants :
- Toiture de la nef et du clocher.
- Aménagement des abords : accès pavés ou bitumés, éclairage et enfouissement des réseaux.
- Tavaux très lourds techniquement et financièrement, il y a une dizaine d’années, lors de la consolidation de la charpente et de son assise sur les murs extérieurs.
- Travaux, presque chaque année, pour le maintien en bon état des vitraux dégradés par le temps, voire le vandalisme.
27 octobre 2012
La paroisse a fêté ce 150éme anniversaire. L’église est restée ouverte l’après midi. Un accueil y était assuré, permettant à ceux qui se sont déplacés d’admirer la beauté de cette église et ses trésors : trésor religieux avec les reliques de saint Marius, trésor à la fois religieux et culturel
avec le lutrin en fer forgé, trésor technique et historique avec le mécanisme des horloges, avant leur électrification, trésor que sont les vitraux, filtrant les rayons du soleil et diffusant une lumière multicolore dans le choeur
Cette journée se terminait par une messe célébrée en ce lieu béni et consacré, en remerciement pour la donatrice et en souvenir des prêtres qui s’y sont succédés, en particulier, l’abbé Prousel, dernier curé résident dans la commune.
A la fin de cette messe, Michel Decalf, enfant du village qui s’en est éloigné pour raison professionnelle, mais dont le coeur reste attaché à ses racines lisait l’acte authentique faisant don de l’église à la commune.
Il remettait ensuite à monsieur l’abbé Bertrand Ledieu, un exemplaire des ouvrages dont il est l’auteur, ouvrages, bien sûr, consacrés à la vie et à l’histoire du Quesnel. (se rapprocher de la mairie pour consulter ces ouvrages)
Maintenant les services religieux sont assurés en lien avec la paroisse de Moreuil, il y aura encore des messes, des baptêmes, des mariages, des funérailles dans notre église. Il est important de la tenir propre et accueillante. Pour cela, merci à Léon Heyman (qui a également équipé l’église d’une sonorisation performante que beaucoup nous envient), et qui sait toujours s’entourer de bonnes volontés pour les grands nettoyages, et merci à tous ces bénévoles qui savent donner de leur temps, mais dont les rangs ne sont pas souvent bien garnis !... le parvis à lui seul mériterait un nettoyage hebdomadaire tant il est souillé par les déjections des pigeons qui trouvent refuge sur le clocher. Il faut que dans 50, 100, 150 ans les quesnellois soient encore fiers de leur église
article rédigé par André RIGOLLE http://www.ccalm.fr/lequesnel/data/uploads/quesnel-infos/gazette0113.pdf (page 20)
Dernière édition par Veiovis le Sam 29 Déc - 10:22, édité 9 fois
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
http://www.richesses-en-somme.com/sculptures/aim%C3%A9-et-louis-duthoit-sculpteurs/eglise-du-quesnel/
Eglise Saint-Léger du Quesnel
Vers 1860, Elise de Bourdon demande à l’architecte Delefortrie de construire une église au Quesnel-en-Santerre en remplacement de l’ancienne. Les frères Duthoit sont chargés de la décoration.
Les armoiries de la famille Blin de Bourdon sont apposées sur le clocher. Deux lévriers dressés sur leurs pattes-arrières présentent un écusson surmonté d’une couronne avec un luxe de détails : les côtes de la cage thoracique sont apparentes, mais aussi le sexe des chiens, les muscles, les babines et les oreilles sont finement sculptés.
Armoiries des Blin de Bourdon sur la façade de l'église
Blasonnement D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1 surmontés de trois merlettes du même rangées en chef
Eglise Saint-Léger du Quesnel
Vers 1860, Elise de Bourdon demande à l’architecte Delefortrie de construire une église au Quesnel-en-Santerre en remplacement de l’ancienne. Les frères Duthoit sont chargés de la décoration.
Les armoiries de la famille Blin de Bourdon sont apposées sur le clocher. Deux lévriers dressés sur leurs pattes-arrières présentent un écusson surmonté d’une couronne avec un luxe de détails : les côtes de la cage thoracique sont apparentes, mais aussi le sexe des chiens, les muscles, les babines et les oreilles sont finement sculptés.
Armoiries des Blin de Bourdon sur la façade de l'église
Blasonnement D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1 surmontés de trois merlettes du même rangées en chef
Dernière édition par Veiovis le Sam 11 Fév - 15:09, édité 2 fois
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
L’autel polychrome en bois et en fonte témoigne de l’influence de Viollet-le-Duc.
http://www.richesses-en-somme.com/sculptures/aim%C3%A9-et-louis-duthoit-sculpteurs/eglise-du-quesnel/
http://www.richesses-en-somme.com/sculptures/aim%C3%A9-et-louis-duthoit-sculpteurs/eglise-du-quesnel/
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
L’arcature des cinq arcs trilobés est rythmée par les six colonnettes à chapiteaux sculptés.
partie du retable
partie du retable
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
Le tabernacle représente un donjon, ce qui ne manque pas d’originalité. Les quatre tourelles d’angle possèdent des meurtrières et sont surmontées d’un crénelage.
http://www.richesses-en-somme.com/sculptures/aim%C3%A9-et-louis-duthoit-sculpteurs/eglise-du-quesnel/
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
église 2015
pour lire le texte : ctrl + roulette souris
pour lire le texte : ctrl + roulette souris
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
Dernière édition par Veiovis le Jeu 27 Déc - 18:03, édité 3 fois
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
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Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
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Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
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Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
Dernière édition par Veiovis le Jeu 27 Déc - 17:27, édité 1 fois
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
Dernière édition par Veiovis le Jeu 27 Déc - 17:33, édité 3 fois
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
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Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
Article LE QUESNEL PATRIMOINE ET TRADITIONS
www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/
L'église Saint-Léger a souffert durant la guerre
Durant la Première Guerre Mondiale, 369 églises sont complètement détruites rien que dans la Somme.
Par chance, notre église fait partie des moins touchées même si elle a subi d'énormes dommages :
- les piliers sont très endommagés côté sud
- les abat-sons ( les petites lames inclinées vers le bas au niveau du clocher afin de faire descendre le son des cloches vers le village) sont abîmés
- la flèche est percée
- l'orgue, les horloges et les cloches sont à réparer
- la nef est transpercée
- de nombreux bancs, le plancher, le carrelage mais aussi des rosaces sont atteints
Afin de permettre à la population d'accéder à un lieu de prière, une église provisoire (un baraquement) fut installée sur la place située devant l'église (lieu du monument aux morts qui n'était pas encore construit). Cet édifice est béni le 20 avril 1919 par Monsieur l'Abbé Maurice Leroy.
Les premiers travaux, indispensables pour mettre le bâtiment à l'abri des intempéries, ont coûté un peu plus de 650 000 euros ! De nombreux travaux supplémentaires se sont ajoutés par la suite.
www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/
L'église Saint-Léger a souffert durant la guerre
Durant la Première Guerre Mondiale, 369 églises sont complètement détruites rien que dans la Somme.
Par chance, notre église fait partie des moins touchées même si elle a subi d'énormes dommages :
- les piliers sont très endommagés côté sud
- les abat-sons ( les petites lames inclinées vers le bas au niveau du clocher afin de faire descendre le son des cloches vers le village) sont abîmés
- la flèche est percée
- l'orgue, les horloges et les cloches sont à réparer
- la nef est transpercée
- de nombreux bancs, le plancher, le carrelage mais aussi des rosaces sont atteints
Afin de permettre à la population d'accéder à un lieu de prière, une église provisoire (un baraquement) fut installée sur la place située devant l'église (lieu du monument aux morts qui n'était pas encore construit). Cet édifice est béni le 20 avril 1919 par Monsieur l'Abbé Maurice Leroy.
Les premiers travaux, indispensables pour mettre le bâtiment à l'abri des intempéries, ont coûté un peu plus de 650 000 euros ! De nombreux travaux supplémentaires se sont ajoutés par la suite.
Dernière édition par Veiovis le Sam 18 Mar - 8:58, édité 2 fois
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
Qui était Saint Léger (article de LE QUESNEL PATRIMOINE ET TRADITIONS)
Qui est Saint-Léger, notre Saint Patron ?
Saint-Léger, qui a donné son nom à notre cathédrale du Santerre, est présenté en évêque. Il est le patron des meuniers. Ce n'est pas un hasard puisque Le Quesnel comptait pas moins de 5 moulins !
Nous pouvons l'apercevoir sur un vitrail de l'église et sur une statuette de bois polychrome réalisée vers le début du XIXème siècle. Cette œuvre est classée depuis 1983.
Chaque année, nous fêtons la Saint-Léger le 2 octobre.
Saint-Léger est né vers 616 et est issu d'une vieille famille de la région de Poitiers. Devenu évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Il réussit à rétablir l'ordre et la paix dans son diocèse.
Pour épargner la famine à sa ville, Saint-Léger se livre lorsque Ebroïn, le maître du palais de Neustrie, assiège Autun. Il a subi de nombreuses tortures : les yeux brûlés et crevés et la langue coupée. Il est déclaré "prêtre indigne" avant d'être interné chez des religieuses.
Deux ans après, il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp : il est décapité le 2 octobre 678. Il est nommé "Évêque martyr".
image de LE QUESNEL PATRIMOINE ET TRADITIONS
www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/
Qui est Saint-Léger, notre Saint Patron ?
Saint-Léger, qui a donné son nom à notre cathédrale du Santerre, est présenté en évêque. Il est le patron des meuniers. Ce n'est pas un hasard puisque Le Quesnel comptait pas moins de 5 moulins !
Nous pouvons l'apercevoir sur un vitrail de l'église et sur une statuette de bois polychrome réalisée vers le début du XIXème siècle. Cette œuvre est classée depuis 1983.
Chaque année, nous fêtons la Saint-Léger le 2 octobre.
Saint-Léger est né vers 616 et est issu d'une vieille famille de la région de Poitiers. Devenu évêque d'Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Il réussit à rétablir l'ordre et la paix dans son diocèse.
Pour épargner la famine à sa ville, Saint-Léger se livre lorsque Ebroïn, le maître du palais de Neustrie, assiège Autun. Il a subi de nombreuses tortures : les yeux brûlés et crevés et la langue coupée. Il est déclaré "prêtre indigne" avant d'être interné chez des religieuses.
Deux ans après, il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp : il est décapité le 2 octobre 678. Il est nommé "Évêque martyr".
image de LE QUESNEL PATRIMOINE ET TRADITIONS
www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
DURANT LA GUERRE
L'église Saint-Léger a souffert durant la guerre
Durant la Première Guerre Mondiale, 369 églises sont complètement détruites rien que dans la Somme.
Par chance, notre église fait partie des moins touchées même si elle a subi d'énormes dommages :
- les piliers sont très endommagés côté sud
- les abat-sons ( les petites lames inclinées vers le bas au niveau du clocher afin de faire descendre le son des cloches vers le village) sont abîmés
- la flèche est percée
- l'orgue, les horloges et les cloches sont à réparer
- la nef est transpercée
- de nombreux bancs, le plancher, le carrelage mais aussi des rosaces sont atteints
Afin de permettre à la population d'accéder à un lieu de prière, une église provisoire (un baraquement) fut installée sur la place située devant l'église (lieu du monument aux morts qui n'était pas encore construit). Cet édifice est béni le 20 avril 1919 par Monsieur l'Abbé Maurice Leroy.
Les premiers travaux, indispensables pour mettre le bâtiment à l'abri des intempéries, ont coûté un peu plus de 650 000 euros ! De nombreux travaux supplémentaires se sont ajoutés par la suite.
Notre belle église a une histoire, ne l'oublions pas et préservons la !
https://www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/posts/128988348616901
Re: L'EGLISE de Le Quesnel : église Saint léger.
https://www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/photos/a.106257904223279/137626537753082/?type=3&theater
A quelle altitude sommes-nous perchés ?
Avez-vous déjà remarqué ce petit détail fixé sur la façade de l'église ? Il s'agit d'un repère de nivellement en fonte, de type médaillon : il comporte une plaquette en aluminium où figure une altitude.
C'est l'altitude de son sommet qui est connue avec précision. Le géomètre y pose une mire (une règle graduée qui permet avec un niveau, de mesurer des différences d'altitude) pour déterminer d'autres altitudes en retour, par nivellement.
L’altitude d’un repère de nivellement peut d’évoluer au cours du temps. Ainsi, pour éviter de changer la plaquette altitudinale à chaque opération de nivellement, l’altitude inscrite est arrondie au mètre.
De 1857 à nos jours, trois réseaux se sont succédés :
le réseau de Nivellement Général de la France établi par Paul Adrien Bourdalouë de 1857 à 1864
le réseau de Nivellement Général de la France établi par Charles Lallemand à partir des années 1880
le réseau de Nivellement Général de la France établi par l'IGN à partir de 1962.
D'après notre repère de nivellement, nous nous situons à environ 100m d'altitude.
https://www.facebook.com/LeQuesnelPatrimoineEtTraditions/posts/139501517565584
A quelle altitude sommes-nous perchés ?
Avez-vous déjà remarqué ce petit détail fixé sur la façade de l'église ? Il s'agit d'un repère de nivellement en fonte, de type médaillon : il comporte une plaquette en aluminium où figure une altitude.
C'est l'altitude de son sommet qui est connue avec précision. Le géomètre y pose une mire (une règle graduée qui permet avec un niveau, de mesurer des différences d'altitude) pour déterminer d'autres altitudes en retour, par nivellement.
L’altitude d’un repère de nivellement peut d’évoluer au cours du temps. Ainsi, pour éviter de changer la plaquette altitudinale à chaque opération de nivellement, l’altitude inscrite est arrondie au mètre.
De 1857 à nos jours, trois réseaux se sont succédés :
le réseau de Nivellement Général de la France établi par Paul Adrien Bourdalouë de 1857 à 1864
le réseau de Nivellement Général de la France établi par Charles Lallemand à partir des années 1880
le réseau de Nivellement Général de la France établi par l'IGN à partir de 1962.
D'après notre repère de nivellement, nous nous situons à environ 100m d'altitude.
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