LA CHAPELLE : ses vitraux

A l'intérieur de la chapelle, les vitraux sont l'illustration de scènes de la vie religieuse et de dévotion de la paroisse du Quesnel.
Voici l'explication de la représentation de ces différents vitraux.

1. Arrivée de Notre Dame Auxiliatrice
A son retour d'exil à Paris, Monsieur l'Abbé ENGRAMER, curé du Quesnel, rapporte en procession la statue de Notre Dame Auxiliatrice.
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2. La paroisse offre le nouveau sanctuaire à N.D Auxiliatrice
Après l'installation solennelle de la statue à l'autel de la Sainte Vierge, des faveurs étaient obtenues.
Les fidèles lui donnèrent un digne nouveau sanctuaire, don de la paroisse.
Monsieur l'Abbé le bénit le 2 juillet 1822, jour de la Visitation et l'offrit à Notre Dame.




3. Le Pape Pie VII institua la fête de N.D. Auxiliatrice
Le Pape Pie VII institua ensuite la fête de N.D Auxiliatrice au Quesnel.
Ce Saint Pontife était un grand dévot. Vers 1867, le sanctuaire fut agrandi grâce à l'heureux projet de Monsieur l'Abbé Pierre HURDEQUINT qui donna à la chapelle la majesté et la dimension qu'elle a, à présent.
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4. Don Bosco propage la dévotion à N.D Auxiliatrice
Don Bosco fut un propagateur de la dévotion à Notre Dame Auxiliatrice.
En 1888, Monsieur l'Abbé DESSAINT, avec les ressources des fidèles ajouta les vitraux, le dallage et la porte de fer forgée. On ajouta encore la bannière de Notre Dame Auxiliatrice, les bancs et la statue de Saint Antoine.
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5. La bataille de Lépante : vision du Pape Pie V.
Pie V fut pape de 1566 à 1572. Ce saint est une vision de la bataille de Lépante qui aurait eu lieu en 1571 près du golfe de Corinthe en Grêce. En effet, Don Juan d'Autriche gagna une très grande bataille navale sur les armées turques.
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en détail, les armoiries des Blin de Bourdon (en bas du vitrail 5)


à gauche celles des Blin de Bourdon

armoiries sur un des vitraux :
- à gauche celles des Blin de Bourdon "D'argent à trois trèfles renversés de sable 2 et 1, surmontés de trois merlettes du même rangées en chef."
- à droite celles de Louise-Françoise Lefebvre de Wadicourt épouse de Charles Blin de Bourdon "d'azur, à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles du même"  




6. la Sainte Vierge remet le rosaire à Saint Dominique.
Saint Dominique reçut des mains de la Vierge Mère, un rosaire en 1206 à l'occasion de la fondation de son ordre, pour combattre avec véhémence contre les albigeois hérétiques.

photo provenant du site https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-notre-dame-auxiliatrice-le-quesnel

1. Arrivée de Notre Dame Auxiliatrice
A son retour d'exil à Paris, Monsieur l'Abbé ENGRAMER, curé du Quesnel, rapporte en procession la statue de Notre Dame Auxiliatrice.
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il y eu toute une procession.

Voici la retranscription page 468 du livre "Le Quesnel Saint Mard en Chaussée" :

"Nous empruntons à M. l'abbé Floury, chanoine, curé de Saint-Jacques d'Abbeville, ancien curé du Quesnel, le récit des faits se rattachant à cette dévotion.

Avant la catastrophe de 1793, vivait au Quesnel un saint prêtre du nom de M. Engramer.
Son ministère, en cette paroisse, remonte bien loin, puisque nous trouvons son nom dès l'année 1771. Plusieurs traits, consignés dans nos archives, nous persuadent que nous sommes ici en face d'un saint. Des vieillards respectables, qui l'ont parfaitement connu, à son retrour de l'exil, nous le dépeignent comme un homme de Dieu...

Passant par la ville de Paris, il avait trouvé là un trésor : c'était une station de la Sainte Vierge, de taille moyenne, portant l'Enfant Jésus dans ses bras. Un riche négociant la lui avait cédée...
Qu'elle est l'origine de cette sainte image ? C'est le secret de Dieu. Et nous observons ici que très souvent l'origine des statues miraculeuses est cachée dans quelque mystère. Ce qui paraît certain, c'est qu'elle avait été soustraite aux prafanations des impies et qu'on lui attribuait dès lors une vertu extraordinaire.
La population du Quesnel accueillit avec empressement un don si précieux et commença à invoquer avec ferveur Notre Dame Auxiliatrice, soit que ce nom fût déjà donné à la statue, soit que l'acclamation du peume et de son curé se fit alors l'écho du coeur du saint Ponfife Pie VII, le grand dévot de Notre-Dame Auxiliatrice.
La place qu'elle devait occuper était toute marquée : elle fut installée dans la vieille église, à l'autel de la Sainte Vierge. Et c'est de ce trône modeste qu'elle éocutait et bénissait les prières de ses enfants.
Déjà, circulait dans le peuple, le bruit de certaines faveurs obtenues par son intercession. Les âmes affligées, les familles éprouvées, les mères dans le deuil... accouraient à son autel...

M. Engramer vécut peu de temps après son retour de l'exil...
Son successeur, M. Wable, homme recommandable par sa grande charité, continua de développer le culte de la Mère de Dieu.
Sa dévotion empruntait à sa précédente profession, un cachet de grande franchise, et un entrain tout militaire. C'éait un ancien soldat. Autrefois militaire au service de la France, il devint un soldat de la Sainte Vierge. Son séjour au milieu des paroissiens ne devait pas se prolonger.

Vers l'année 1811, Mr Maurisse lui fut donné comme successeur. Et, c'est pendant son administration que fut construite la chapelle des champs, aisle choisi par l'auguste Vierge, pour rester, par sa vertu, au milieu de nous, et pour étendre de là sa protection sur la paroisse toute entière.
Les fidèles soupiraient secretement après cette construction. Un sentiment vague appelait la bénédiction de Marie sur ces champs que le peuple arrose de ses sueurs, et où il trouve le pain qui le nourrit.
M. Maurisse entendit le voeu de la population.

Le château du Quesnel, toujours prêt aux grandes oeuvres, fournit les fonds : le père vénérable de M. le curé se fit maçon. Et bientôt on vit s'élever une chapelle tout à la fois modeste et décente.

En l'année 1822 (cela concerne le vitrail ci-dessous), le 2e jour de juillet, fête de la Visitation, ce pieux sanctuaire fut béni, et la statue transportée en grande pompe dans son nouvel asile.

2. La paroisse offre le nouveau sanctuaire à N.D Auxiliatrice

Après l'installation solennelle de la statue à l'autel de la Sainte Vierge, des faveurs étaient obtenues.
Les fidèles lui donnèrent un digne nouveau sanctuaire, don de la paroisse.
Monsieur l'Abbé le bénit le 2 juillet 1822, jour de la Visitation et l'offrit à Notre Dame.



C'est la chapelle qui est représentée en arrière plan
Le curé de l'époque est M. Maurisse

Voici ce qui est dit dans le livre Le Quesnel et Saint Mard en Chaussée :

En l'année 1822, le 2e jour de juillet, fête de la Visitation, ce pieux sanctuaire fut béni, et la statue transportée en grande pompe dans son nouvel asile.
Les faits postérieurs prouvèrent que Notre Dame Auxiliatrice l'eut pour agréable, et que, elle-même, avait choisi cet emplacement.

Depuis cette époque, on a remarqué que presque jamais les orages n'avaient dévasté les belles plaines du Quesnel.

Vous voyez, M. le Curé, répète-t-on souvent, la chapelle nous protège. les orages se divisent quand ils passent au-dessus." Et on ne maque d'ajouter : "en cette année, les pays voisins ont souffert de la grêle ; pour nous, presque toujours nous avons été épargnés."

Vers 1867, le vénéré M. Hurdequint conçut l'heureux projet d'y ajouter un sanctuaire destiné à abriter convenablement la statue de Notre-Dame et son autel.

Cette nouvelle construction, élevée dans le style renaissance, étale plus d'élégance que la première, et fait regretter que le plan n'en soit pas plus développé. Elle est due à la générosité d'une personne qui vit encore et qui offrit avec empressement, à cette fin, les économies qu'elle put réaliser.

Le regret manifesté par M. l'abbé Floury sur l'exiguïté de la chapelle n'a plus aujourd'hui sa raison d'être. En 1888, Mr l'abbé Dessaint, avec les seules ressources fournies par les dévots à Notre Dame donna plus de développement à la chapelle dont la façade, surmontée d'un clocheton, à l'aspect gracieux de celle du Petit-Séminaire de Saint-Riquier

5. La bataille de Lépante : vision du Pape Pie V.

LA BATAILLE DE LEPANTE
technique : vitrail
désignation verrières : Bataille de Lépante
localisation :Picardie ; Somme ; Quesnel(Le)
édifice : église Saint-Léger
dénomination : verrière
matériaux : verre : peint
auteur(s) : Lorain (atelier de, verrier)
lieu d'exécution : Centre, 28, Chartres
siècle : 4e quart 19e siècle
date(s) : 1890
historique : Vitraux réalisés par la maison Lorain en 1890.
protection MH : 1983/07/29 : inscrit au titre objet
propriété : propriété de la commune
type d'étude : liste objets inscrits MH
copyright :  Monuments historiques
date versement : 2018/02/26
référence : PM80004517

il y a quelques erreurs dans ces références des monuments historiques :
le vitrail n'est pas sur l'église, mais sur la chapelle.
Le verrier est M. Lorin :
Les ateliers Lorin sont des ateliers de maîtres et peintres verriers français, installés à Chartres, dans le département français d'Eure-et-Loir, en 1863.
Fondés il y a plus de 150 ans, ce sont les plus anciens ateliers de vitrail toujours en activité de cette ville, célèbre pour les vitraux de la cathédrale de Chartres.


Voici quelques explications sur l'un des vitraux sur lequel les détails importants sont dans les nuages.

5. La bataille de Lépante : vision du Pape Pie V.

Pie V fut pape de 1566 à 1572. Ce saint est une vision de la bataille de Lépante qui aurait eu lieu en 1571 près du golfe de Corinthe en Grêce.
En effet, Don Juan d'Autriche gagna une très grande bataille navale sur les armées turques.

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Le culte rendu à la Sainte Vierge sous le titre de Marie Auxiliatrice, Maria Auxilium Christianorum, remonte fort loin. Mais ce fut, surtout après la bataille de Lépante, en 1571, qu'il reçut, en quelque sorte, sa consécration officielle.

La flotte chrétienne mit en déroute la flotte turque au cri de : Vive Marie, et le Pape Pie V, qui avait connu, par révélation, cette insigne victoire avant l'arrivée d'aucun messager, ordonna que dans la litanie Lorétienne serait désormais inscrite l'invocation : Maria Auxilium Christianorum, ora pro nobis.

LA BATAILLE DE LEPANTE

C'est le point d'orgue d'une croisade organisée par le pape en vue de libérer Chypre.
La bataille met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes et quelques 300 vaisseaux turcs. Cent mille hommes combattent dans chaque camp.
Les chrétiens remportent une victoire complète.
Presque toutes les galères ennemies sont prises.
L'amiral turc est fait prisonnier et décapité et 15.000 captifs chrétiens sont libérés.

Lépante a un immense retentissement en Europe car elle libère les Occidentaux de la peur des Turcs.
La bataille permet aussi au roi d'Espagne de se poser en champion de la Contre-Réforme catholique.

La bataille de Lépante est une bataille navale qui s'est déroulée le 7 octobre 1571 dans le golfe de Patras, en Grèce, à proximité de Naupacte — appelée alors Lépante —, dans le contexte de la Quatrième Guerre vénéto-ottomane.

La bataille se conclut par une défaite pour les Turcs qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux et près de 20 000 hommes.

L'événement eut un retentissement considérable en Europe car il sonna comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman.
Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante.

C’est d’ailleurs en souvenir de cette victoire que fut instituée la fête de Notre-Dame de la Victoire, puis fête du Saint-Rosaire à partir de 1572.
La fête de Notre-Dame du Rosaire fut instituée par Sa Sainteté le Pape Saint Pie V en la fête de "Notre-Dame de la Victoire" (1572) au Premier Dimanche d'Octobre, en action de grâces pour la Victoire de Lépante.

Notre Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à saint Dominique, au XIIIe siècle à Prouille. L’Ordre dominicain en fut un ardent propagateur.

La fête de Notre Dame du Rosaire s’appelait d'abord Notre Dame de la Victoire pour fêter la victoire de Lépante le 7 octobre 1571, bataille qui unit l’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux contre l’envahisseur ottoman, victoire qui fut attribuée à la récitation du rosaire demandée alors par le pape saint Pie V. Son successeur Grégoire XIII changea en 1573 le nom de cette fête locale en fête du Saint-Rosaire, fixée le premier dimanche d’octobre. Elle a donc été instituée pour méditer les mystères mariaux et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane.
Clément XII étend la fête du Saint-Rosaire à l’ensemble de l’Église catholique de rite latin en 1716 et saint Pie X en fixe la fête le 7 octobre en 1913. Saint Jean XXIII change une nouvelle fois son nom en Notre-Dame du Rosaire en 1960.

Un des vitraux montre le pape qui institue la fête de Notre Dame Auxiliatrice.

3. Le Pape Pie VII institua la fête de N.D. Auxiliatrice

Le Pape Pie VII institua ensuite la fête de N.D Auxiliatrice au Quesnel.
Ce Saint Pontife était un grand dévot.
Vers 1867, le sanctuaire fut agrandi grâce à l'heureux projet de Monsieur l'Abbé Pierre HURDEQUINT qui donna à la chapelle la majesté et la dimension qu'elle a, à présent.

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Marie Auxiliatrice, ou Marie, Secours des chrétiens (du latin Auxilium Christianorum) est un des vocables ou titres sous lesquels les fidèles catholiques vénèrent la Vierge Marie, Mère de Dieu.

Mentionné une première fois par Jean Chrysostome vers 345 il eut une popularité très grande après la victoire de la coalition d'armées chrétiennes sur la flotte turque, au large de Lépante, en 1571.

Liturgiquement Marie Auxiliatrice est fêtée le 24 mai.
Pie V avait introduit dans les litanies l'invocation de Maria Auxilium Christianorum ; ce fut Pie VII qui institua sa fête au 24 mai.
Le jour de sa fête l’Église souligne deux aspects de l’assistance que peut donner la Vierge Marie Auxiliatrice. Son assistance est demandée dans la lutte contre la tentation et le péché que connait le croyant.

La dévotion envers la Vierge Marie-Auxiliatrice se répand. En Italie elle est particulièrement encouragée par saint Jean Bosco (vitrail ci-dessous), fondateur des Salésiens, qui, en 1865, construit à Turin une grande basilique en son honneur et plaça la congrégation féminine qu’il fonda sous sa protection : les ’Filles de Marie Auxiliatrice’.
À la suite de Don Bosco les sœurs et pères salésiens ont beaucoup contribué à promouvoir la vénération à Marie Auxiliatrice. Nombre de leurs établissements sont placés sous sa protection.

4. Don Bosco propage la dévotion à N.D Auxiliatrice

Don Bosco fut un propagateur de la dévotion à Notre Dame Auxiliatrice.
En 1888, Monsieur l'Abbé DESSAINT, avec les ressources des fidèles ajouta les vitraux, le dallage et la porte de fer forgée. On ajouta encore la bannière de Notre Dame Auxiliatrice, les bancs et la statue de Saint Antoine.

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Neuvaine à Marie Auxiliatrice
Telle que Don Bosco la prescrivait.

1° Réciter chaque jour durant neuf jours consécutifs 3 Pater , Ave et Gloria au Très Saint Sacrement avec l’oraison jaculatoire : Loué et remercié soit à chaque instant Jésus au Très Saint Sacrement, et 3 Salve Regina à la Sainte Vierge avec l’invocation : Marie Secours des chrétiens , priez pour nous

2° S’approcher des Sacrements de Pénitence et d’Eucharistie.

3° Faire, selon ses moyens, une offrande pour les Œuvres Salésiennes

Don Bosco disait encore : Ayez une confiance illimitée en Jésus Hostie et en Marie Auxiliatrice, et soyez assuré que la Sainte Vierge vous obtiendra tout ce que vous désirez . Elle vous accordera la grâce que vous implorez, ou bien une grâce plus importante et plus utile pour vous.


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Prière à « Marie-Auxiliatrice » de Saint Jean Bosco à la Sainte Vierge


Prêtre de Turin, Saint Jean Bosco (1815-1888) a consacré toute sa vie à la jeunesse populaire de cette ville, mais son regard s'étendait bien au-delà du Piémont. C'est pourquoi il fonda la Congrégation des Salésiens et celle de Marie-Auxiliatrice, qui se mirent au service des jeunes non seulement en Europe mais jusqu'à la lointaine Terre de Feu.


Prière mariale de Saint Jean Bosco à Marie Auxiliatrice :

« O Marie, Vierge puissante, vous êtes la grande et illustre protectrice de l'Église; vous êtes l'aide merveilleuse des chrétiens; vous êtes terrible comme une armée en ligne de bataille. Vous qui seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier, protégez-nous dans notre détresse, dans notre lutte et dans notre défense difficile contre l'ennemi; et, à l'heure de notre mort, accueillez nos âmes au Paradis. Amen. »


Les conseils Mariaux de Don Bosco :

« Une dévotion solide et tendre envers la Sainte Vierge est une arme toute puissante contre les attaques du mal et du démon. Si tu aimes Notre-Dame, elle te couvrira de son grand manteau et tu feras ton chemin dans la vie, rassuré et joyeux. Prie-la avec une immense confiance, d’un coeur tout simple, surtout aux moments durs. Demande-lui particulièrement 3 grâces :

de ne jamais ou de ne jamais plus commettre de péché mortel. Sans cette grâce, toutes les autres seraient inutiles.

de garder toujours ou de reconquérir au plus tôt une rayonnante pureté. La Vierge Marie t’en donnera le goût et te fera comprendre combien il est nécessaire de rester fort et vigilant.

de ne jamais te laisser influencer par de mauvais camarades. »


« Marie Auxiliatrice a obtenu et obtiendra toujours des grâces particulières, même extraordinaires et miraculeuses, pour ceux qui aident à donner une éducation chrétienne à la jeunesse, à travers les oeuvres, par des conseils, de bons exemples ou simplement par la Prière. »

«Les mères de la Terre n'abandonnent jamais leur enfant. Ainsi pour Marie, qui aime beaucoup ses enfants dans leur vie: avec une grande tendresse, une grande bonté, Elle les protègera au moment de leur mort, lorsque la besogne est plus grande. Aimez, honorez, servez Marie. Faites-la connaître, aimer et honorer. Jamais ne mourra un enfant qui aura honoré cette Mère. Il pourra aspirer à une grande couronne dabs le Ciel. »


Saint Jean Bosco (1815-1888)

QUI EST JEAN BOSCO ?

Giovanni Bosco (1815-1888), communément appelé Don Bosco, est l’un des plus grands saints italiens.

En plus d’avoir passé sa vie au service des jeunes démunis de la banlieue de Turin (Piémont), il est à l’origine, en 1859, de la Société des Salésiens, constituée aujourd’hui de près de 30 000 religieux, prêtres et laïcs à travers le monde.

Saint Jean Bosco, Fils de paysans du Piémont, devient Prêtre en 1841 et consacre sa vie à l’éducation de la jeunesse de Turin livrée à elle-même.

La pédagogie de Don Bosco repose sur la confiance, la joie, le jeu et la charité ; et sa spiritualité, sur les « trois blancheurs » : le Pape, l’Eucharistie et la Vierge Marie.

« Pour faire du bien aux jeunes, déclare-t-il, il faut d’abord les aimer. »

Il se retrouve rapidement à la tête de centaines d’enfants malheureux et fonde la congrégation des Salésiens (constituée de religieux prêtres et laïcs), dont la vocation est de donner une éducation à la jeunesse. Don Bosco les appelle ainsi en souvenir de Saint François de Sales dont il admirait la bonté et l'intelligence.

Son système éducatif appelé "préventif" développe l'idée, alors assez neuve, que l'éducation professionnelle permet de donner des repères sociaux aux jeunes qui les ont perdus.

Elle est approuvée en 1860 par le Saint-Siège et se répand en Europe.

Don Bosco crée en 1872 une branche féminine de son œuvre, les Filles de Marie Auxiliatrice pour l’éducation des filles.

Au cœur de la vie de celui qui fut « l’une des plus grandes gloires de l’Église d’Italie » » (Pie XI) se trouvait la Prière : « « Celui qui prie s'occupe de la chose la plus importante de toutes » , insiste Saint Jean Bosco, quand vous êtes en train de jouer, de causer ou en récréation, élevez votre esprit vers le Seigneur, en Lui offrant ces actions ».

Don Bosco est déclaré saint en 1934. Jean-Paul II le proclame « Père et maître de la jeunesse » en 1988. Aujourd'hui, les Salésiens sont plus de 15000 dans 138 pays et les Salésiennes de Don Bosco, 14000 dans 93 nations. Dans des écoles, des centres de jeunes, des paroisses, des établissements d'action sociale...  la mission salésienne se poursuit.

6. la Sainte Vierge remet le rosaire à Saint Dominique.

Saint Dominique reçut des mains de la Vierge Mère, un rosaire en 1206 à l'occasion de la fondation de son ordre, pour combattre avec véhémence contre les albigeois hérétiques.



détails sur le vitrail :
On y voit le chapelet
on y voit un lys dans un vase : Dominique est souvent représenté avec un lys, et un livre dans la main gauche, c'est-à-dire la prédication de l'Évangile selon Matthieu.

En arrière plan, on devine des tours : s'agit-il de la cathédrale d'Albi ? car le Rosaire, a été donné par la très sainte Vierge à saint Dominique en 1214, pour convertir les hérétiques albigeois et les pécheurs.
Mais c'est près de Toulouse, dans la forêt de Bouconne qu'il reçu le rosaire.


QUI EST SAINT DOMINIQUE ?

Dominique de Guzmán (né vers 1175 en espagne – mort le 06 août 1221 à Bologne), ou Dominique Nuñez de Guzman (en espagnol Domingo Núñez de Guzmán)  est un religieux catholique, prêtre, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment « dominicains ».
Canonisé par l'Église en 1234, il est célèbre sous le nom de saint Dominique (par les catholiques).
Autrefois fêté le 4 août puis le 6 août jour de sa « naissance au ciel »1, il est désormais fêté le 8 août.

Il fonde à Toulouse le premier ordre prêcheur en 1215. Les Dominicains sont nés. Ils doivent pratiquer la mendicité.

QU'EST CE QUE LE ROSAIRE ?

Le Rosaire, a été donné par la très sainte Vierge à saint Dominique en 1214, pour convertir les hérétiques albigeois et les pécheurs.

Le rosaire est un exercice de piété catholique qui consiste à dire quatre chapelets d'oraisons. Consacré à la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, il tire son nom du latin ecclésiastique rosarium qui désigne la guirlande de roses dont les représentations de la Vierge sont couronnées.

Le pape Léon XIII en a donné cette définition : Le Rosaire fait revivre en notre âme la suite des mystères de notre salut (la vie, la passion et la résurrection de N.S. Jésus-Christ) et joindre à cette méditation une couronne mystique composée de dizaines d’Aves séparés par des Paters.

Le rosaire, à l'origine, est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains.
Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines.
Le Pape Jean-Paul II a expliqué dans la lettre apostolique «Rosarium Virginis Mariae» que "chaque mystère du chapelet, bien médité, met en lumière le mystère de l'homme.
En même temps, il devient naturel d'apporter à cette rencontre avec la sainte humanité du Rédempteur les nombreux problèmes, préoccupations, labeurs et projets qui marquent notre vie. « Décharge ton fardeau sur le Seigneur: il prendra soin de toi » (Ps 55, 23).
Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux aux cœurs miséricordieux du Christ et de sa Mère"

LE CHAPELET

Le chapelet comprend cinq dizaines de petits grains appelés Ave, précédées chacune d'un grain plus gros appelé Pater. Partant de l'un des grains plus gros, une branche terminale comporte trois petits grains (Ave), un gros (Pater) et un crucifix. Les appellations Ave et Pater correspondent au premier mot de la version latine des prières récitées.
Les prières récitées dans un chapelet sont :
Sur la croix : le Credo.
Sur les gros grains : le Notre Père (Pater Noster).
Sur les petits grains : le Je vous salue Marie (Ave Maria).
Sur le plus gros grain : le Salut, ô Reine (Salve Regina)
À la fin d'une dizaine : le Gloire au Père (Gloria Patri).
Au début de chaque dizaine peuvent également être annoncées les mystères du Rosaire.


LES MYSTERES DU ROSAIRE
Les mystères appartiennent initialement à trois catégories :

les « mystères joyeux » (l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple, le Recouvrement de Jésus lors d'un pèlerinage à Jérusalem) ;

les « mystères douloureux » (l'agonie de Jésus, la Flagellation, le Couronnement d'épines, le Portement de la Croix, la Crucifixion) ;

enfin, les « mystères glorieux » (la Résurrection de Jésus, l'Ascension, la Pentecôte, l'Assomption, le Couronnement de Marie).

Lors de l'« année du Rosaire » (octobre 2002 - octobre 2003), le pape Jean-Paul II a ajouté une quatrième catégorie de cinq mystères, plus spécifiquement christologiques :
les « mystères lumineux »2.
Ils comprennent le Baptême du Christ, les Noces de Cana, la proclamation du Royaume, la Transfiguration et l'institution de l'Eucharistie.

Dans une volonté d'œcuménisme, ces mystères lumineux portent sur des épisodes de la vie de Jésus qui intègrent les préoccupations des Églises réformées, soucieuses de voir mettre l'accent sur son message. L'Église catholique recommande de méditer sur les mystères lumineux le jeudi.

SAINT DOMINIQUE
Dominique de Guzmán au XIIIe siècle aurait eu la révélation du rosaire lorsque le catharisme se répandait dans le Sud-Ouest de la France. À la bataille de Muret en 1213, il aurait soutenu de sa prière dans la paroisse, par les Ave Maria, les soldats de Simon de Montfort.
Dominique se serait retiré ensuite pour prier dans la forêt de Bouconne, aux portes de Toulouse. Au terme de trois jours de prière, il aurait reçu le rosaire comme moyen de convertir les populations du pays toulousain adeptes du dualisme cathare. Cette légende ne fait que traduire l'attachement des dominicains à la récitation du rosaire, mais celui-ci ne s'est stabilisé que beaucoup plus tardivement, vers le XVe siècle.

ART CONTEMPORAIN :
ici, Saint Dominique a été peint par un graffeur de Toulouse au couvent des dominicains.

page 275 du livre de Michel Decalf "Le Quesnel, un sacré patrimoine"

Bien après la guerre de 1870, et avant la guerre de 1914-1918, en 1890 des travaux de réfection des verrières ont lieu.
Il est écrit plus haut, qu'en 1888, des dons des fidèles, contribuent à son achèvement en 1890.
Les documents manuscrits que nous reproduisons plus loin, en sont la confirmation.

C'est bien évidement que nous remercions, Madame Mireille JUTEAU et Monsieur Gérard HERMET, peintres verriers, des Ateliers LORIN de Chartres.
Monsieur HERMET, répondant à notre demande, explique, qu'il existe des photos sur verre et des cartons sur des thèmes identiques, réalisés pour plusieurs édifices à des échelles différentes.
Le tirage de ces plaques à l'aide d'un pantographe est d'une exécution onéreuse.
Le Pantographe est l'appareil qui permet de tracer à des différentes échelles, ces dessins en grandeur nature.

Il nous envoie ce qu'il a trouvé.
Ainsi nous avons découvert que le vitrail de la bataille de Lépante est refait en 1890.
Celui de Notre Dame du Rosaire est également refait la même année sous la responsabilité de Monsieur l'Abbé Victor POLLEUX.
Il déclare que Monsieur Charles CRAUK est le créateur du carton de ce premier vitrail, tandis que Messieurs CRAUK et MICHAUT, sont les concepteurs du second.
Ces vitraux sont réalisés à l'aide d'un pantographe. Cela signifie qu'ils ont déjà été réalisés pour un autre édifice.
En outre, il fournit la copie en grandeur réelle des carnets de note de Monsieur LORIN, mesurant environ 16 cm sur 10. Ils sont manuscrits et difficiles à lire.
A la vue de ces mentions, nous découvrons que d'autres travaux de maçonnerie et de fermetures sont faits.
Nous vous en proposons la traduction :

(j'ai recopié tel quel avec les fautes)

Lundi 18 août 1890,
1182* Le Quesnel.
Mr le Curé envoie le plan de ssa chapelle pour l'entrepreneur, il pourra nous servir.
La Chapelle est un édicule roman, flanquée de deux petites tourelles en briques et pierres, la façade est surmontée d'un campanile renfermant une cloche.

S'est passé d'architecte. Ce qui a été fait sans moyens, il n'y a pas de fautes. Le campanile et les clochetons ont été apportés de Moreuil par l'entrepreneur.
Il les remplacera plus tard.
Le peintre pourra modifier cette partie.
Il voit qu'il ne pourra inaugurer sa chapelle en 7bre. Il s'y résigne et nous laisse toute latitude.

Mardi 23 septembre 1890.
1182 Le Quesnel
Mr le Curé ne doute pas que nous nous occupons de ses vitraux.
- la chapelle ouverte à tous les vents lui donne des inquiétudes que nous partageons.
- Où en est-on ? Seraient-elles bientôt à Quesnel.
- Ne pourrait-on les poser en même temps que Bayonvillers, il partagerait avec son confrère les frais de déplacement.
- Faire faire les grillages par un ouvrier du pays.
Mon poseur arrivera en même temps que ma lettre.
Guidez-le dans l'ordre de la pose.
La peinture des 3 du chœur est très avancée. Si je le peux, je les expédierais pour poser après les autres.

Mercredi 24 septembre 1890.
1182. Le Quesnel
Mr le Curé du Quesnel demande les mesures de tous les vitraux commandés pour servir à faire faire les briquetages.
Nous verrons pour changer les fonds de scènes en ornements, ce qui sera long. Vous poserez à un autre voyage.
- Faites poser Bayonvillers en venant par Amiens, où vous verrez les églises neuves et celle de Saint Jean.
- Prévoyez pour Peronne
- Je vais commencer La Madeleine bientôt.
Halluin est arrêté. je n'ai pas les mesures des grillages. Cela en grand est commencé.
- Mr Crauk verra Bruay.

Mercredi 24 septembre 1890.
1182. Le Quesnel.
Mr le Curé du Quesnel.
L'ornementation est très avancé, mais non les médaillons.
Il a fallu composer et faire des recherches.
- Sera close avant les mauvais temps. Plus tard je vous ferais profiter d'une autre occasion que Bayonvillers.
- ci joint le plan des mesures. Mais les grillages doivent être différés.

Lundi 29 septembre 1890
1182. Le Quesnel.
Mr Martin envoid des dessins des 7 médaillons. Il a laissé bien des détails qu'il fera en exécutant.
- commence le croquis sur le carton de Saint Aignan en attendant la coupe.

Mardi 14 octobre 1890.
1182. Le Quesnel.
Mr le Curé doit s'absenter du 20 au 25 8bre. je vous envoie Mr P. à cette date, il fera la pose sans lui. Si on attend jusqu'au 27, il procurera au poseur les hommes dont il aurait besoin et lui fournira un gîte et le couvert.
- Le plafonneur a interrompu son travail, il le terminera après la pose des verrières, le faire patienter. Mr P. les rendrait heureux, s'il pouvait arriver cette semaine.
- Faire les envois en gare de Quesnel Beaufort, qui est relié à Montdidier et Rosières par un chemin de fer économique.
L'excuser de rappeler si souvent ses vitraux.

Mercredi 15 octobre 1890
1182. Le Quesnel.
Mr le Curé du Quesnel, l'exécution devait être rapide mais est longue. Je peux vous faire une surprise, laissez mois quelques jours de plus.
La décoration est terminée.
Le châssis sera envoyé après les travaux.









* ce chiffre "1182" est le numéro du projet.

page 280 du livre de Michel Decalf "Le Quesnel, un sacré patrimoine"

Après la guerre de 14-18, les Archives Départementales révèlent par divers documents les dégâts à notre chapelle Notre Dame Auxiliatrice.
En effet, en matière de dommages de guerre, un devis de 1919, affiche 356,00 francs pour une réparation de vitraux.
En effet, les soldats du génie aidés par des prisonniers turcs, n'ont rien trouvés de mieux que de faire exploser des obus à 200 mètres environ du cimetière.
Ces grands enfants irresponsables, ont donc fait voler en éclats les vitraux de la Chapelle.

Ceux de l'église qui étaient encore en bon état, sont aussi endommagés.
Quant aux habitants du pays, dont les carreaux ont éclatés en lambeaux, ils ne leur restent que le papier vitre pour freiner les intempéries.

Après les réparations assurées le 25 mai 1919, la station de Notre Dame Auxiliatrice est reconduite et replacée solennellement en sa chapelle, à la grande joie de la population, comme elle l'était à l'origine au début du XIXe siècle.

page 281 du livre de Michel Decalf "Le Quesnel, un sacré patrimoine"

Un autre devis du 1er août 1929, émanant des Etablissements Louis BARILLET, verrier de Paris est un peu plus explicite.
En effet, ce dernier propose de déposer les vitraux de la chapelle.

Ensuite, il met en place du verre uni provenant des fenêtres de l'église restaurée. Un bon moyen de mettre la chapelle à l'abri des pluies.
Il envoie les verres endommagés à son atelier et les restaure.
Puis enfin, au retour, il remet en place les vitraux.

Ce document détaille très clairement le travail effectué.

A l'entrée, sur la porte d'accès, il place deux panneaux, latéralement à cette ouverture, deux petites baies, au-dessus, trois baies soit au total sept baies ornementales.

Dans la partie nord, trois baies comportant des scènes de petite échelle, sont installées.

Du côté sud, il effectue le même travail.
Le tout est exécuté pour un prix forfaitaire de 6 500 francs.

Le marie, Mr BEHIN passe le marché le 4 octobre 1929 et signe le devis en accord avec le Conseil Municipal.

En résumé, il faut savoir que fin 1929, sous le mandat du même maire, les vitraux de la chapelle sont restaurés par ce peintre verrier, Mr Louis BARIILET, 7 rue Allain Chartier à PARIS.

En 1997, suite à la chute d'un morceau de pierre, la commune décide de faire réparer le clocheton de la chapelle.
Mr KOLECKI est retenu pour un devis de 9 648 francs. Une subvention du Conseil Général vient aider la commune pour 2 400 francs.

En outre, le linteau situé au-dessus de la porte est réparé par Mr LAMBERT en 1999 pour 2 822 francs