Moreuil Wood et l'ONAC
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Moreuil Wood et l'ONAC
02 avril 2016 : commémoration de la bataille du bois de Moreuil du 30 mars 1918 - 98e anniversaire
manifestation organisée par Moreuil Wood et l'ONAC, représentée par M. Frédéric BUREAU avec la participation de la CCALM, de la ville de MOREUIL, des maires des communes pré-citées, des autorités canadiennes et anglaises, de représentants du Ld SH de Edmonton, du Somme Battlefield Pipe Band, des CPG-CATM, FNAFFAA, du DMD80, du CWGC, du souvenir français, de trois formations de figurants (dont 14-18 en Somme), du centre équestre de MOREUIL, et de cavaliers individuels, des descendants de soldats portés disparus lors de cette offensive.
commémorations intercommunales :
10 h : monument canadien - Carrefour de DEMUIN
10h30 Monument - LE QUESNEL
11 h Cimetières de DEMUIN et de TORONTO
11h30 Cimetières HANGARD
12h30 Cimetière de Hourges - DOMART SUR LA LUCE
collation à la salle des fêtes de DOMART SUR LA LUCE
commémorations sur MOREUIL
14H15 : cimetière anglais
15h45 : Bois Sénéca - Castel
15h15 : bois de la Corne
17h15 : monument aux morts place Malterre
pot de l'amitié sur MOREUIL (si beau temps, il se fera au bois de la Corne)
Le 2 avril au soir, repas sur réservation à Domart sur la Luce. tarif : 20 € - tél. 06 81 80 57 54.
manifestation organisée par Moreuil Wood et l'ONAC, représentée par M. Frédéric BUREAU avec la participation de la CCALM, de la ville de MOREUIL, des maires des communes pré-citées, des autorités canadiennes et anglaises, de représentants du Ld SH de Edmonton, du Somme Battlefield Pipe Band, des CPG-CATM, FNAFFAA, du DMD80, du CWGC, du souvenir français, de trois formations de figurants (dont 14-18 en Somme), du centre équestre de MOREUIL, et de cavaliers individuels, des descendants de soldats portés disparus lors de cette offensive.
commémorations intercommunales :
10 h : monument canadien - Carrefour de DEMUIN
10h30 Monument - LE QUESNEL
11 h Cimetières de DEMUIN et de TORONTO
11h30 Cimetières HANGARD
12h30 Cimetière de Hourges - DOMART SUR LA LUCE
collation à la salle des fêtes de DOMART SUR LA LUCE
commémorations sur MOREUIL
14H15 : cimetière anglais
15h45 : Bois Sénéca - Castel
15h15 : bois de la Corne
17h15 : monument aux morts place Malterre
pot de l'amitié sur MOREUIL (si beau temps, il se fera au bois de la Corne)
Le 2 avril au soir, repas sur réservation à Domart sur la Luce. tarif : 20 € - tél. 06 81 80 57 54.
Dernière édition par Veiovis le Sam 7 Mai - 5:53, édité 4 fois
Re: Moreuil Wood et l'ONAC
10 h : monument canadien - Carrefour de DEMUIN
Située au milieu des champs (photo 3), il faut emprunter un chemin, praticable mais chaotique, sur la gauche en prenant la D42 reliant Démuin à Marcelcave, pour accéder à cette nécropole. Elle contient 101 corps (22 Britanniques, 74 Canadiens, 1 Australien et 4 Allemands) dont 23 n'ont pu être identifiés (17 Britanniques, 4 Canadiens, l'Australien et 1 Allemand).
Le village de Démuin a été perdu et repris le 30 mars 1918, avant d'être perdu une nouvelle fois le lendemain, lors de l'offensive allemande en Picardie. Il faudra attendre le 8 août, au moment de la contre-offensive alliée, pour qu'il soit définitivement libéré par le 58ème bataillon canadien. Au cours de ce même mois, c'est le 3ème bataillon canadien, le Toronto Regiment, qui érigera ce cimetière, d'où son nom. Il sera utilisé par les autres unités combattantes tout au long de ce mois d'août mais on inhumera également des soldats britanniques tombés en mars ainsi que quatre Allemands, prisonniers de guerre dont l'un, Robert Pelica, est décédé le 10 novembre 1918.
Alain Pouteau - Publié le samedi 1er octobre 2005 http://www.picardie1418.com/fr/decouvrir/toronto-cemetery-demuin.php
Les cimetières militaires du Commonwealth distinguent rarement dans leur dénomination une nationalité mais il y a parfois des exceptions comme pour les Canadiens, en témoignage de leur engagement, lorsque leurs troupes ont édifié un cimetière au cours de la guerre et reconnu aujourd'hui comme canadien, même si on peut y trouver des corps d'autres nationalités
Située au milieu des champs (photo 3), il faut emprunter un chemin, praticable mais chaotique, sur la gauche en prenant la D42 reliant Démuin à Marcelcave, pour accéder à cette nécropole. Elle contient 101 corps (22 Britanniques, 74 Canadiens, 1 Australien et 4 Allemands) dont 23 n'ont pu être identifiés (17 Britanniques, 4 Canadiens, l'Australien et 1 Allemand).
Le village de Démuin a été perdu et repris le 30 mars 1918, avant d'être perdu une nouvelle fois le lendemain, lors de l'offensive allemande en Picardie. Il faudra attendre le 8 août, au moment de la contre-offensive alliée, pour qu'il soit définitivement libéré par le 58ème bataillon canadien. Au cours de ce même mois, c'est le 3ème bataillon canadien, le Toronto Regiment, qui érigera ce cimetière, d'où son nom. Il sera utilisé par les autres unités combattantes tout au long de ce mois d'août mais on inhumera également des soldats britanniques tombés en mars ainsi que quatre Allemands, prisonniers de guerre dont l'un, Robert Pelica, est décédé le 10 novembre 1918.
Alain Pouteau - Publié le samedi 1er octobre 2005 http://www.picardie1418.com/fr/decouvrir/toronto-cemetery-demuin.php
Les cimetières militaires du Commonwealth distinguent rarement dans leur dénomination une nationalité mais il y a parfois des exceptions comme pour les Canadiens, en témoignage de leur engagement, lorsque leurs troupes ont édifié un cimetière au cours de la guerre et reconnu aujourd'hui comme canadien, même si on peut y trouver des corps d'autres nationalités
Dernière édition par Veiovis le Sam 26 Mar - 16:13, édité 5 fois
Re: Moreuil Wood et l'ONAC
10 h30 monument canadien LE QUESNEL
Au Quesnel, sur la route d'Amiens à Roye, le mémorial canadien à Le Quesnel, fait de granit du Québec, rend hommage aux exploits du Corps canadien lors de la bataille d'Amiens, du 8 au 11 août 1918. Comme pour les autres mémoriaux, ses côtés massifs portent une inscription en anglais et une autre en français.Il est écrit sur ce monument : "L'armée canadienne, forte de 100.000 hommes, attaqua l'ennemi le 8 août 1918 entre Hourges et Villers-Bretonneux et le rejeta vers l'est sur une profondeur de treize kilomètres".
Ce 8 août est la date qui marque le début de la contre-offensive alliée qui allait conduire à l'armistice.
Une longue avenue bordée d'érables conduit au monument, qu'entourent des massifs de conifères et une haie de houx. Les diverses teintes de vert que présentent les magnifiques arbustes de toutes sortes créent une atmosphère discrète, propice au recueillement.
Le Mémorial Le Quesnel est un monument commémoratif de guerre du Canada qui commémore les actions de la Canadian Corps au cours de 1918 la bataille d'Amiens lors de la Première Guerre mondiale.
La bataille a marqué le début d'une période de 96 jours qui a vu l'effondrement de l'armée allemande et, finalement, l'Armistice qui a mis fin à la guerre
Le mémorial est situé juste au sud-ouest du village de Le Quesnel, sur la route entre Amiens et Roye.
À la fin de la guerre, Le Imperial War Graves Commission a accordé au Canada - 3 8 sites en France et cinq en Belgique, pour y ériger des monuments commémoratifs. Chaque site a représenté un engagement canadien important dans la guerre et pour cette raison, il était à l'origine décidé que chaque champ de bataille serait traité de manière égale et les monuments érigés identiques.
[1] La Commission des champs de bataille Commémoratifs canadienne a été créée en Novembre 1920 à discuter du processus et conditions pour la tenue d'un concours mémorial pour les sites européens.
[2] En Octobre 1922, la présentation du sculpteur Toronto et designer Walter Allward a été sélectionné comme le gagnant de la compétition, et la soumission de Frederick Chapman Clemesha placé secondes. La commission a sélectionné la crête de Vimy en France comme le site préféré pour la conception d'Allward. [3] de Clemesha Soldat en méditation la conception a été sélectionné pour les sites restants, mais était plus tard, pour un certain nombre de raisons, érigé seulement à Saint-Julien en Belgique. Les six sites restants ont reçu blocs blancs canadiens identiques en granit inscrits en anglais et en français, avec une brève description de la bataille qu'ils commémorent. Les blocs sont situés dans de petits parcs qui varient en forme et la conception et sont généralement situées sur les points clés du champ de bataille qu'ils commémorent.
Le site choisi pour le Mémorial Le Quesnel a été choisie parce qu'elle marque l'emplacement de la pénétration la plus profonde les Canadiens (et en effet l'une des armées alliées) réalisé sur le premier jour de la bataille d'Amiens, plus de 8 miles ou 13 km dans germanophone territoire tenu de leur point de départ.
Mémorial Canadien du Quesnel Somme
49°46'29.99''N 2°36'34.18''E
.
Re: Moreuil Wood et l'ONAC
11h30 Cimetières HANGARD
Hangard wood british cemetery
Communal cemetery extension
Le cimetière militaire britannique du bois de Hangard a été édifié par le Corps Burial Officer en août 1918 sur un site qui se trouvait sur les lignes allemandes avant l'offensive du 8 août. Il contient 155 corps.
Située près d'un bois, accessible par un chemin chaotique (bien indiquée dans le village), cette nécropole contient 155 corps (61 Canadiens, 58 Britanniques, 17 Australiens, 5 Sud-Africains et 14 Français) dont 39 inconnus.
A la fin de mars 1918, au cours de l'offensive allemande en Picardie, Hangard était devenu le point de jonction des armées française et britannique. Entre le 4 et le 25 août, le village et le bois furent le théâtre de violents combats. En juillet 1918, cet endroit se trouvait dans les lignes allemandes mais, après la contre-offensive alliée du 8 août, les Canadiens y érigèrent ce cimetière. Des tombes d'avril et août 1918 y furent rassemblées. Après l'armistice, d'autres venant du proche champ de bataille de Villers-Bretonneux et de celui de la Somme d'octobre 1916 furent également regroupées ici.
Alain Pouteau - Publié le samedi 1er octobre 2005
http://www.picardie1418.com/fr/decouvrir/hangard-wood-british-cemetery.php
http://memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/com_global.php?insee=80414&dpt=80&comm=Hangard&
Re: Moreuil Wood et l'ONAC
12H30 CIMETIERE DE HOURGES - DOMART SUR LA LUCE
Domart-sur-la-Luce est un village et une commune du département de la Somme, situés dans la vallée de la Luce, sur la route allant d'Amiens à Roye. Hourges est un hameau situé sur cette même route, un peu au sud-est du village. Le cimetière du verger de Hourges se trouve au sud-ouest de la route.
Hourges Orchard cemetery - Domart-sur-la-Luce
Le cimetière militaire Hourges Orchard à Domart-sur-la-Luce contient cent quarante-quatre tombes, en majorité celles de combattants canadiens. Ces derniers ont combattu deux fois en 1918, après l'offensive allemande du printemps, pour la prise de Rifle Wood, le bois d'Hourges. D'abord les cavaliers de la 2ème division dont ceux de la brigade de cavalerie canadienne, le 1er avril, puis ceux du 43ème bataillon canadien en août.
Située juste avant d'arriver au hameau de Hourges, au bord de la D934, direction Amiens, cette nécropole contient 144 corps (127 Canadiens, 13 Britanniques et 4 Australiens) d'hommes tués en avril et août 1918. La plupart ce ces hommes s'étaient battus, le 1er avril et le 8 août pour la prise de "Rifle Wood", le bois d'Hourges. Ceux d'avril étaient des cavaliers de la 2ème division dont ceux de la brigade de cavalerie canadienne. En août, il s'agissait des hommes du 43ème bataillon canadien.
Alain Pouteau - Publié le samedi 1er octobre 2005
http://www.picardie1418.com/fr/decouvrir/hourges-orchard-cemetery-domart-sur-la-luce.php
Re: Moreuil Wood et l'ONAC
14 h 45 : bois Sénécat CASTEL - MOREUIL
Castel est un village et une ancienne commune de la Somme. Depuis 1965, Castel est rattaché à la commune de Moreuil.
Jusqu'au 8 août 1918, Hailles se trouve dans la tourmente, ainsi que Castel, Rouvrel, Morisel, et bien sûr Moreuil. Le Bois Sénécat, situé sur les hauteurs entre Hailles et Rouvrel, sera pendant 100 jours un point stratégique d'une importance capitale puisque de là on accède rapidement à la voie ferrée Paris-Amiens que voulaient couper les Allemands.
Cent jours au cours desquels le bois sera pris, puis perdu, puis repris. Haché par les obus, et la mitraille, on sait que de nos jours il y est encore dangereux de faire du feu ! Hailles est à quelques centaines de mètres de ce bois, il va donc connaître l'enfer du feu, des canons de tous bords qui s'affrontent, et les destructions vont y être impressionnantes.
Dans "La 66ème Division d'Infanterie à la Bataille d'Amiens, Fisher, éditions Peyronnet", on peut lire :
"Rouvrel, pauvre village de première ligne... il offre ses mille et unes plaies... Et son frère d'infortune, Hailles là-bas, en sentinelle avancée, paresseusement couché dans les méandres et les fraîcheurs de l'Avre... Égaux aujourd'hui, les deux villages blessés à mort, égaux dans la m^me impuissance, devant la m^me destruction... Le bois Sénécat ! qui l'a vu sera poursuivi par cette vision ! Ce n'était pas la destruction totale qui fait oublier ce qui a été, mais quelque chose de plus poignant. Tragique il dressait ces fûts blessés sur un enchevêtrement de branches abattues ou dormaient les cadavres ; des odeurs de poudre et de gaz somnolaient, éparses, entretenues par le combat quotidien... Le bois Sénécat était l'âme de tout le secteur, sa position avec une importance capitale. Le aître du bois était le maître du plateau, et le maître du plateau, il ne fallait pas que ce fût l'ennemi. La possession du bois lui eût donné des vues directes sur la Noye et le commandement d'un des accès d'Amiens. La prise de cette hauteur aurait amené fatalement la chute de Hailles et amélioré la position précaire des allemands au confluent de l'Avre et de la Luce".
Le bois Sénécat et la bataille d'Amiens sont cités de nombreuses fois dans les rapports et souvenirs de la première guerre mondiale. On lit aussi dans le journal de marche du 49ème RAC (Régiment d'Artillerie Coloniale) :
"Le 30 mars à 9 heures du matin, le 49ème RAC est en mesure d'accomplir sa mission, le 1er groupe est en batterie au sud de la route de Dommartin-Hailles, le 2ème groupe au nord de cette route et le 3ème à la sortie sud de Fouencamps. Les batteries tirent sans interruption... Les batteries tirent à vue l'ennemi qui dévale le long des pente de la Luce et de l'Avre... Les jours suivants, la bataille reprend.... Castel, le bois Sénécat sont le théâtre de luttes que l'histoire conservera parmi les plus acharnées... En trois semaines , près de 115 000 coups de 75 ont été tirés".
En face, les allemands répliquaient avec des obus de 88 et quelques gros calibres, on comprend que les maisons en torchis, et m^me le château et l'église en pierre n'ait pas résisté ! Avant de renaître de ses cendres, le village connaîtra une période de misère intense lorsque sa population, évacuée avant les combats, reprendra peu à peu possession des lieux. Le 30 décembre 1919, le Conseil Municipal émettait un vœu auprès de la préfecture de la Somme pour accentuer les aides, arguant ainsi :
"Considérant que le territoire de Hailles a été bouleversé par les tranchées et les trous d'obus, que ces trous d'obus ne sont pas complètement comblés et que les quelques cultivateurs réintégrés n'ont pu ensemencer qu'une très faible partie de leur terre... Considérant que le village a été entièrement détruit et n'offre , dans ses ruines, qu'un abri tremblant et bien mal assuré à ses malheureux habitants... Charge son maire de plaider la cause de ses malheureux habitants auprès des pouvoirs publics." La reconstruction sera menée à partir de 1920 et achevée peu avant 1930.
photo de Olivier DEBOURGE, Président de l'association SANTERRE 14-18
http://themasq49.free.fr/index_fichiers/1418/Mon_oncle_Desire_album8.htm
Castel est un village et une ancienne commune de la Somme. Depuis 1965, Castel est rattaché à la commune de Moreuil.
Jusqu'au 8 août 1918, Hailles se trouve dans la tourmente, ainsi que Castel, Rouvrel, Morisel, et bien sûr Moreuil. Le Bois Sénécat, situé sur les hauteurs entre Hailles et Rouvrel, sera pendant 100 jours un point stratégique d'une importance capitale puisque de là on accède rapidement à la voie ferrée Paris-Amiens que voulaient couper les Allemands.
Cent jours au cours desquels le bois sera pris, puis perdu, puis repris. Haché par les obus, et la mitraille, on sait que de nos jours il y est encore dangereux de faire du feu ! Hailles est à quelques centaines de mètres de ce bois, il va donc connaître l'enfer du feu, des canons de tous bords qui s'affrontent, et les destructions vont y être impressionnantes.
Dans "La 66ème Division d'Infanterie à la Bataille d'Amiens, Fisher, éditions Peyronnet", on peut lire :
"Rouvrel, pauvre village de première ligne... il offre ses mille et unes plaies... Et son frère d'infortune, Hailles là-bas, en sentinelle avancée, paresseusement couché dans les méandres et les fraîcheurs de l'Avre... Égaux aujourd'hui, les deux villages blessés à mort, égaux dans la m^me impuissance, devant la m^me destruction... Le bois Sénécat ! qui l'a vu sera poursuivi par cette vision ! Ce n'était pas la destruction totale qui fait oublier ce qui a été, mais quelque chose de plus poignant. Tragique il dressait ces fûts blessés sur un enchevêtrement de branches abattues ou dormaient les cadavres ; des odeurs de poudre et de gaz somnolaient, éparses, entretenues par le combat quotidien... Le bois Sénécat était l'âme de tout le secteur, sa position avec une importance capitale. Le aître du bois était le maître du plateau, et le maître du plateau, il ne fallait pas que ce fût l'ennemi. La possession du bois lui eût donné des vues directes sur la Noye et le commandement d'un des accès d'Amiens. La prise de cette hauteur aurait amené fatalement la chute de Hailles et amélioré la position précaire des allemands au confluent de l'Avre et de la Luce".
Le bois Sénécat et la bataille d'Amiens sont cités de nombreuses fois dans les rapports et souvenirs de la première guerre mondiale. On lit aussi dans le journal de marche du 49ème RAC (Régiment d'Artillerie Coloniale) :
"Le 30 mars à 9 heures du matin, le 49ème RAC est en mesure d'accomplir sa mission, le 1er groupe est en batterie au sud de la route de Dommartin-Hailles, le 2ème groupe au nord de cette route et le 3ème à la sortie sud de Fouencamps. Les batteries tirent sans interruption... Les batteries tirent à vue l'ennemi qui dévale le long des pente de la Luce et de l'Avre... Les jours suivants, la bataille reprend.... Castel, le bois Sénécat sont le théâtre de luttes que l'histoire conservera parmi les plus acharnées... En trois semaines , près de 115 000 coups de 75 ont été tirés".
En face, les allemands répliquaient avec des obus de 88 et quelques gros calibres, on comprend que les maisons en torchis, et m^me le château et l'église en pierre n'ait pas résisté ! Avant de renaître de ses cendres, le village connaîtra une période de misère intense lorsque sa population, évacuée avant les combats, reprendra peu à peu possession des lieux. Le 30 décembre 1919, le Conseil Municipal émettait un vœu auprès de la préfecture de la Somme pour accentuer les aides, arguant ainsi :
"Considérant que le territoire de Hailles a été bouleversé par les tranchées et les trous d'obus, que ces trous d'obus ne sont pas complètement comblés et que les quelques cultivateurs réintégrés n'ont pu ensemencer qu'une très faible partie de leur terre... Considérant que le village a été entièrement détruit et n'offre , dans ses ruines, qu'un abri tremblant et bien mal assuré à ses malheureux habitants... Charge son maire de plaider la cause de ses malheureux habitants auprès des pouvoirs publics." La reconstruction sera menée à partir de 1920 et achevée peu avant 1930.
photo de Olivier DEBOURGE, Président de l'association SANTERRE 14-18
http://themasq49.free.fr/index_fichiers/1418/Mon_oncle_Desire_album8.htm
Re: Moreuil Wood et l'ONAC
15 h 15 BOIS DE LA CORNE
L’association Moreuil wood est dépositaire des drapeaux de deux régiments ayant participé à la charge héroïque (Lord Stathcona Horse et le Royal Canadian Dragoons), où 300 soldats et 600 chevaux sont morts.
Le bois de la Corne, aussi connu sous le nom de Moreuil Wood dans les pays anglo-saxons, a été le théâtre d’un hommage fort aux Alliés et en particulier à la brigade de cavalerie canadienne qui a livré une bataille héroïque et décisive le 30 mars 1918.
L’association Moreuil wood est dépositaire des drapeaux de deux régiments ayant participé à la charge héroïque (Lord Stathcona Horse et le Royal Canadian Dragoons), où 300 soldats et 600 chevaux sont morts.
Le bois de la Corne, aussi connu sous le nom de Moreuil Wood dans les pays anglo-saxons, a été le théâtre d’un hommage fort aux Alliés et en particulier à la brigade de cavalerie canadienne qui a livré une bataille héroïque et décisive le 30 mars 1918.
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